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Affaire Mekies : Red Bull critique, la FIA répond

Le recrutement de Laurent Mekies, précédemment directeur de course de la Formule 1, par la Scuderia Ferrari, ne cesse de faire polémique dans le paddock.

Charlie Whiting et Laurent Mekies, FIA

Charlie Whiting et Laurent Mekies, FIA

Sutton Motorsport Images

Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, Charlie Whiting, délégué de la FIA et Matteo Bonciani, délégué médias de la FIA lors de la conférence de presse sur le Halo
Stoffel Vandoorne, McLaren, discute avec Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing
Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, Charlie Whiting, directeur de course FIA, lors d'une conférence de presse sur le Halo
Christian Horner, directeur de Red Bull Racing
Charlie Whiting, délégué FIA, et Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, inspectent la piste
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing
Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, et Marcin Budkowski, responsable département technique FIA
Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, dans le garage Ferrari
Laurent Mekies, directeur de la sécurité à la FIA et Charlie Whiting, délégué FIA lors de la reconnaissance de piste
Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, dans le garage Ferrari
Laurent Mekies, directeur à la sécurité de la FIA et Charlie Whiting, délégué FIA lors de la reconnaissance de piste
Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA
Charlie Whiting, délégué FIA Et Laurent Mekies, directeur de la sécurité pour la FIA
Laurent Mekies, directeur de la sécurité de la FIA, observe le Bouclier sur la Ferrari SF70H

Mekies vient de quitter son poste à la FIA et fera son arrivée à Maranello dans moins de six mois, le 20 septembre. Il évoluera sous la supervision du directeur technique Mattia Binotto.

Ce transfert provoque l'ire des écuries rivales : après le recrutement par Renault de Marcin Budkowski, directeur du département technique de la FIA, dans un délai très court en septembre dernier, les teams s'étaient mis d'accord pour qu'une telle situation ne se reproduise pas. Après McLaren, c'est au tour de Red Bull d'exprimer sa colère.

"Il était très clair qu'il y aurait une période d'inactivité de 12 mois", déclare Horner pour Motorsport.com. "Donc ce qui est décevant, c'est que moins de six semaines après cette réunion, nous voilà avec quelqu'un qui va rejoindre une équipe avec des connaissances et un savoir-faire énormes."

"Pas plus tôt qu'en novembre et décembre dernier, notre staff technique était en réunion avec lui pour discuter des systèmes de suspension, etc, et c'est la valeur qu'il a. C'est mal, car on fait confiance à ces officiels, à juste titre, parce qu'ils sont l'instance dirigeante. C'est mal qu'il se retrouvent ensuite chez un concurrent."

"Avec la meilleure volonté du monde, sa valeur correspond à ses connaissances. Certes, il fait bien son travail, mais il prend de la valeur en connaissant des informations privilégiées, et il n'est pas illégal pour lui de les prendre avec lui tant qu'il n'a pas de dessins ou de données, et je doute fortement qu'il en ait, évidemment. Mais il a quand même tout le savoir-faire dans sa tête, et c'est quelque chose... ce n'est pas ce sur quoi nous nous sommes mis d'accord."

Pourtant, Ferrari affirme qu'il n'y avait pas de gentlemen's agreement concernant les recrutements en provenance de la FIA. Horner, en revanche, est catégorique : "Nous étions dans la pièce. Et les gentlemen qui l'ont accepté le savent. Personne n'était content de ce qui s'est passé avec Budkowski, mais Renault a fait ce qu'il fallait et est parvenu à tempérer ça en disant 'd'accord, il ne va pas nous rejoindre avant telle date'."

"Ce qui est particulièrement décevant, c'est que Ferrari était le plus virulent et voulait une période d'inactivité forcée de trois ans. Donc passer de trois ans à quelques mois, ce n'est pas du tout ce sur quoi nous nous sommes mis d'accord. Je suis sûr que ce sera à l'ordre du jour de la prochaine réunion."

Mekies toujours pas remplacé

Par conséquent, la fédération tente d'éteindre l'incendie. Le directeur de course Charlie Whiting, bien qu'ayant lu les commentaires de certains directeurs d'équipe dans les médias, révèle que personne ne s'est plaint auprès de lui.

"Je comprends pourquoi certaines écuries peuvent être quelque peu contrariées, mais je pense que le type d'informations que Laurent avait à sa disposition était un peu moins sensible que Marcin", estime Whiting. "Je n'ai entendu aucune équipe s'en plaindre auprès de moi. J'ai lu quelques articles, mais aucune équipe ne m'a approché pour exprimer son mécontentement. Peut-être que lors de notre prochaine réunion avec les équipes dans deux semaines, ce sera évoqué."

"Après le départ de Marcin, il y a eu beaucoup de discussions à ce sujet au sein du Groupe Stratégique et à la Commission F1, comme vous l'avez peut-être entendu. Certaines recommandations ont été suggérées. Le travail demeure en cours avec les écuries concernées et notre département légal pour voir ce qui peut être fait en respectant la loi dans divers pays."

Toujours est-il que le départ de Mekies met la FIA dans une position délicate en vue du Grand Prix d'Australie. Le Français reste à la fédération pour l'instant mais est écarté de tout ce qui concerne la Formule 1, et il n'a pas encore été remplacé comme directeur de course adjoint. Plusieurs personnes vont se partager ses fonctions ce week-end.

"Nous allons chercher une nouvelle personne pour prendre la place de Laurent", poursuit Whiting. "Mais cela ne se fait pas en un instant. Ce que nous devons faire pour le très court terme, c'est assurer que nous soyons suffisamment couverts pour accomplir toutes les tâches que nous devons effectuer à la direction de course, même aux moments les plus chargés, lors des prochains Grands Prix."

"Nous avons des gens dans nos rangs, et surtout ici en Australie, nous avons une très bonne équipe localement, donc nous pouvons faire appel à un certain nombre de gens pour nous aider quand c'est nécessaire. Quand Marcin Budkowski est parti, cela nous a pris plusieurs mois pour trouver Nikolas [Tombazis], et maintenant, nous avons quelqu'un de compétent. Nous voulons juste nous assurer de faire le bon choix", conclut-il.

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