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L'agressivité de Mazepin en piste n'inquiète pas Haas

Si Nikita Mazepin a une fâcheuse tendance à cumuler les points de pénalité, Günther Steiner ne craint pas que ce soit un problème en Formule 1.

Nikita Mazepin, Haas F1 Team

Photo de: Haas F1 Team

Mis en œuvre en Formule 1 en 2014 puis dans son antichambre par la suite, le système de points de pénalité – similaire à celui du permis de conduire, mais lié aux éventuels incidents en piste – n'a jusque-là fait qu'une victime. C'était le malheureux Mahaveer Raghunathan lors de la saison 2019 de Formule 2 ; l'Indien paraissait parfois complètement dépassé à ce niveau de compétition.

Cependant, l'un des nouveaux pilotes de Formule 1 a bien failli subir le même sort l'an passé. Il s'agit de Nikita Mazepin, qui a cumulé, lors des 11 premiers meetings de la saison, 11 points de pénalité sur les 12 requis pour une suspension. À plusieurs reprises en 2020, Mazepin s'est fait remarquer en tassant ses rivaux hors de la piste, et il serait donc légitime pour sa nouvelle écurie, Haas, de s'inquiéter à ce sujet.

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"J'ai l'habitude d'aller voir les commissaires avec les pilotes, je vais juste continuer ce que je faisais jusqu'à maintenant !" s'esclaffe le directeur d'équipe Günther Steiner, faisant référence aux divers incidents ayant précédemment impliqué ses anciens pilotes Romain Grosjean et Kevin Magnussen. "Non, plus sérieusement, je crois que [Mazepin] a eu quelques [points de pénalité], mais il gagne en maturité. Il est plus âgé, il voit la responsabilité qu'il a auprès de toute l'équipe. C'était pareil au début avec Kevin [Magnussen], c'était toujours lui le 'bad guy'. Finalement, c'est lui qui avait le moins de points de pénalité. Je suis convaincu que nous pouvons résoudre ça avec Nikita aussi."

Le son de cloche est similaire du côté du principal intéressé. "Ce n'est pas quelque chose dont j'ai peur, car je suis confiant sur le fait que ça ne va pas se produire", indique Mazepin quant à l'éventualité que les commissaires lui infligent de nombreuses pénalités pour des infractions en piste. "Je passe beaucoup de temps à étudier la réglementation en détail et à la comprendre, à comprendre où se trouve cette fine limite."

Nikita Mazepin, Haas F1 Team

"Comme l'a dit un grand pilote, s'il y a une ouverture et qu'on n'y va pas, alors on n'est plus un pilote de course. Je pense que cela s'applique à tous les pilotes de F1. Parce que pour réussir, il faut être prêt à saisir toutes les opportunités, car si on ne le fait pas, quelqu'un d'autre le fera. Parfois, on dépasse cette limite. Et ce n'est pas à moi de décider. C'est la décision des commissaires. Tout le monde a son job en F1, et je ne suis pas commissaire. Je respecte donc leurs décisions quant à certaines de ces manœuvres. Mais je dis avec confiance que vous ne verrez pas ça en F1 dans les années à venir, car un style de pilotage très différent est nécessaire quand on se bat pour un championnat, par rapport à potentiellement se battre plus loin sur la grille."

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Au volant d'une monoplace qui semble déjà être condamnée au fond de grille, Mazepin devra effectivement faire ses preuves face à un autre rookie, son coéquipier Mick Schumacher. Et c'est clairement l'Allemand qui a eu les meilleurs résultats sur l'ensemble de leurs deux saisons en Formule 2 : onze podiums dont trois victoires pour lui, contre six podiums dont deux succès à l'actif de Mazepin. Ce dernier peut-il prendre l'avantage maintenant qu'ils sont partenaires ?

"Je l'ai déjà fait en ayant la même voiture", rappelle Mazepin, faisant référence à la saison 2017 de F3 Europe où, redoublant, il avait marqué 108 points contre 94 pour un Schumacher débutant. "J'ai aussi été battu par Mick dans la même voiture. Je pense que tout est possible. C'est un très bon pilote – c'est une évidence. Je pense que cela va être un défi très intéressant, aucun doute là-dessus. Je pourrai répondre à cette question avec plus d'exactitude après la 23e course de l'année."

Quant au fait que la fortune de son père milliardaire Dmitry Mazepin ait facilité son accession à la Formule 1, à l'image de Lance Stroll par exemple, ça ne l'émeut pas. "Comme vous l'avez dit, je ne suis pas le seul pilote qui doit faire face à [de telles accusations], mais ça ne me fait pas grand-chose, car je suis fier de ma famille. Je suis fier de mon père, et je ne prends pas ça de manière négative. Je souhaite ajouter que c'est un défi de devoir faire mes preuves en Formule 1, et je vais le faire", conclut-il.

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