Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Alan Jones, l'Etoile australienne

Connu des fans de F1 contemporains pour son franc-parler parfois fracassant, Alan Jones a été pendant longtemps l’incarnation type de ce que l’on appelle « le pilote Williams »

Connu des fans de F1 contemporains pour son franc-parler parfois fracassant, Alan Jones a été pendant longtemps l’incarnation type de ce que l’on appelle « le pilote Williams ». A tel point qu’il se dit souvent avec malice que Sir Frank et Patrick Head ne se réjouissaient qu’à moitié lorsque leur line-up de l’équipe ne comprenait pas le bourru australien !

Jones a fait partie de l’aventure Williams lorsque le team est entré dans le grand bain en F1. Il remporta le championnat pilotes pour eux, avant de se frictionner avec son coéquipier et de prendre sa retraite. Il fut l'un des porteurs du légendaire N°27 en F1, mais pas au volant d'une Ferrari!

Jones passa par de nombreux volants, dont Hesketh (1975), Surtess (1976) et Shadow (1977), avant de recevoir le baquet Williams en 1978. Alors que les progrès de Williams deviennent conséquents en 1979, c’est Clay Regazzoni, son coéquipier d’alors, qui signe pourtant la première victoire du team en Formule 1 (à Silverstone).



En fin d’année, Jones récolte les lauriers en signant une série de victoires. Malheureusement, il ne peut se battre pour la couronne mondiale face à Jody Scheckter (champion avec Ferrari pour la dernière fois avant un certain Michael Schumacher). Le règlement de l’époque est en effet particulier : les pilotes ne peuvent en effet comptabiliser que leurs quatre meilleurs résultats de chaque moitié de la saison pour marquer les points au championnat.

L’année suivante, le champion sud-africain et Ferrari sont à la peine, et Jones rapporte le titre à Williams avec cinq victoires. Un sixième succès passe aux oubliettes, en Espagne, en raison de troubles politiques.

Et c’est finalement la politique et le relationnel qui l’emporteront contre Jones chez Williams : en 1981, son coéquipier Carlos Reutemann décide d’ignorer les consignes d’équipe et signe la victoire au Brésil. La mèche est allumée entre les deux hommes et avec le team, qui ne prend pas le soin de préserver le rang de son champion. Déçu et conscient des risques physiques que représente la F1 à l’époque avec l’effet de sol, Jones annonce son départ de la discipline.

L’Australien tente deux retours en F1 après la disparition des autos à effet de sol. Il ne parvient cependant à s’attirer les faveurs d’un top team et ne peut faire forte impression. L’épisode Arrows, à Long Beach 1983, n’est qu’une passade ; avant une tentative de retour plus sérieuse avec Haas-Lola fin 1985, et poursuivie en 1986. Seuls 4 points récompenseront l’association.

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Newey : La RB6, l'auto avec le plus d'appui de l'Histoire de la F1
Article suivant Rosberg pense pouvoir garder une bonne relation avec Hamilton

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse