Albon assume une "erreur stupide" après son crash

Parti à la faute dès le début de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Hongrie, Alexander Albon n'aura même pas eu le temps de signer le moindre tour rapide ce vendredi après-midi à Budapest. Le pilote Toro Rosso a mordu dans l'herbe à l'entrée du dernier virage, perdant le contrôle d'une monoplace qui est allée s'arrêter dans le mur de pneus. Le pilote thaïlandais estime le choc, pris de côté, aux alentours de 20 g. Il a surtout reconnu son erreur, la deuxième de la saison pour le rookie après celle qu'il avait commise en Chine à un moment beaucoup plus critique du week-end, lors des Essais Libres 3. 

"C'est juste un mauvais jugement, vraiment", déplore Albon. "On se jette toujours dans le virage, donc ce n'est pas toujours simple de trouver la limite, mais on veut être le plus large possible dans la courbe, et je l'ai mal jugée. L'avant n'est pas allé dans l'herbe, donc j'avais le sentiment que ça allait. Je n'ai pas senti l'avant partir, c'est vraiment l'arrière. Bien sûr, la météo n'a pas aidé car il pleuvait et c'était très glissant. Pour être franc, c'est juste une erreur stupide."

Avec cette sortie, Albon a perdu du temps de piste mais seules les conditions de samedi pourront dire s'il s'agit d'un gros revers ou non. "Nous verrons, car demain il est supposé pleuvoir", s'interroge-t-il. "S'il pleut, ce n'est évidemment pas bon. Si c'est sec, ce n'est pas si mal que ça. Au niveau des dégâts, il y en a évidemment beaucoup, mais ça ne semble pas être important. Tout le monde était limité au niveau du roulage, donc nous ne sommes pas si loin derrière. Je suppose que nous poursuivrons notre plan."

Contraint de mettre pied à terre, Albon a suivi le travail réalisé par Toro Rosso avec Daniil Kvyat durant l'après-midi, avec une note d'optimisme. L'équipe italienne espère surfer ce week-end sur la vague du podium surprise décroché par le Russe sous la pluie à Hockenheim, et des 23 points ramenés par les deux pilotes au passage. "Nous avions globalement du mal avec le rythme, mais nous avons vraiment fait un pas en avant lors des EL2", assure Albon. "Même si j'ai eu mon accident, le rythme était très bon, donc c'est dommage. Nous avons fait de bons progrès, et au moins, nous avons beaucoup de données. Nous devons encore travailler pour être prêts quand il va faire chaud."