Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Albon perplexe face aux pneus : "On aurait pu faire 5 ou 6 arrêts"

Alexander Albon a souffert d'une forte dégradation des pneus à Barcelone, et il peine à le comprendre.

Alex Albon, Williams FW44

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Alexander Albon a réalisé un certain nombre de courses convaincantes avec Williams depuis le début de la saison, mais ce Grand Prix d'Espagne s'est, bien au contraire, apparenté à un calvaire – à tel point qu'il a franchi la ligne d'arrivée 18e et bon dernier, classé à 43 secondes du pilote qui le précédait, Kevin Magnussen... et à près de quatre minutes du vainqueur Max Verstappen.

Albon a en effet souffert d'une forte usure de ses pneus, si bien qu'il a été le seul pilote à adopter une stratégie à quatre arrêts : il a réalisé des relais de onze, vingt et dix tours en gommes tendres, ainsi que des runs de quatorze et seulement neuf tours en pneus mediums.

Avec 36°C à 37°C dans l'air et 47°C à 49°C au sol, les chronos de la FW44 au numéro 23 avaient tendance à empirer malgré la baisse du niveau de carburant, requérant beaucoup de gestion. Après un premier relais relativement constant aux alentours de 1'31 en pneus tendres, Albon est passé de 1'29 à 1'31 en l'espace de quatre tours en mediums. Lors des trois derniers relais, il a de surcroît fallu composer avec les drapeaux bleus, et les temps au tour étaient en dents de scie avec les tendres en milieu de course. Le second run en mediums a été le théâtre de chronos plutôt réguliers aux alentours de 1'29, mais Albon l'a quand même interrompu au bout de neuf tours pour finir la course en tendres, avec quatre tours en 1'28 puis cinq en 1'29 ou 1'30.

"C'était une stratégie à quatre arrêts, mais nous aurions pu en faire cinq ou six et n'aurions été qu'un peu plus rapides", affirme l'Anglo-Thaïlandais. "La dégradation était tout bonnement incroyable. Je crois que j'étais 20 km/h plus lent que tous les autres dans les virages 3 et 9, j'étais simplement en difficulté en piste."

Alex Albon, Williams Racing dans le paddock

Alex Albon (Williams)

"Nous ne sommes pas si mauvais, d'habitude. Je pense qu'il y avait quelque chose [sur la voiture] et que nous devons vérifier car je ne trouve pas ça normal. Nous allons regarder."

Lorsqu'il lui est demandé s'il était difficile de maintenir les pneus dans la bonne fenêtre d'exploitation, Albon répond : "Je ne pouvais pas rouler suffisamment lentement. Je pilotais aussi lentement que possible et les pneus s'usaient quand même, et pas qu'un peu. J'ai fait mes trois premiers tours deux secondes et demie ou trois secondes moins vite qu'à l'accoutumée, et j'avais quand même une énorme dégradation. J'ai perdu des secondes d'emblée après le premier tour. C'était donc un peu étrange et, comme je l'ai dit, ce n'était pas normal."

La gestion des pneus ne pose habituellement pas de problème particulier pour Williams, et lors de cette course, Nicholas Latifi a réalisé un relais de 24 tours en pneus tendres, la plupart en 1'29 – y compris deux des trois derniers. Albon, lui, compte sur le fait que cette déconvenue soit une anomalie. "Notre rythme est très bon cette année. Je pense qu'il y avait un réel problème avec la voiture. Je ne sais pas si c'étaient des débris ou autre chose, mais nous allons étudier ça", conclut-il.

Propos recueillis par Luke Smith

Lire aussi :

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Horner : Des équipes vont manquer des GP si le plafond n'augmente pas
Article suivant Ferrari tempère le retour de Mercedes au premier plan

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse