Albon : Red Bull est loin d'être le "méchant" dépeint dans les médias
Selon Alexander Albon, le monde de la F1 se fait une fausse idée sur Red Bull et sur Helmut Marko, responsable du programme des jeunes pilotes de la structure.
Photo de: Red Bull Content Pool
À la fin de la saison 2020, Alexander Albon a rejoint une longue liste en étant remercié par Red Bull. Auteur de 26 départs avec l'écurie autrichienne, le Thaïlandais a connu le même sort que le pilote qu'il remplaçait, Pierre Gasly, et que leur prédécesseur Daniil Kvyat en 2016. Le Français et le Russe ont néanmoins eu l'opportunité de rebondir dans l'écurie B, AlphaTauri, tandis qu'Albon a été cantonné au rôle peu glorieux de pilote de réserve jusqu'à sa signature chez Williams.
À travers les exemples de Kvyat, Gasly et Albon, de nombreux observateurs ont vivement critiqué la gestion des pilotes Red Bull par Helmut Marko, responsable du programme Junior Team, et le peu de temps qui leur était alloué pour faire leurs preuves en catégorie reine. Cependant, Albon estime que la manière d'opérer du taureau rouge ne reflète que sa culture de la victoire.
"Pour être franc, je pense qu'il y a des idées reçues", commente-t-il à ce sujet sur le podcast F1 Nation. "Je pense que [Red Bull] a le rôle du méchant dans les médias mais c'est très loin de la réalité."
"Helmut a le mauvais rôle mais je pense que c'est juste le cas de Red Bull en général", ajoute-t-il. "Il faut comprendre que c'est une équipe qui gagne des courses, ils attendent donc de bons résultats. C'est la culture de l'équipe. S'ils ne gagnent pas, ils ne sont pas satisfaits. Et c'est normal, surtout pour les équipes du top 3, habituellement Red Bull, Ferrari et Mercedes. Bien sûr que c'est difficile, surtout lorsque l'on n'a pas l'expérience pour être dans un top team. Mais c'est comme ça."
Cette saison, c'est Sergio Pérez qui occupe le baquet précédemment confié à Albon. Après une victoire surprise en Azerbaïdjan, le Mexicain a connu une chute de performances et continue encore aujourd'hui d'être en difficulté puisqu'il n'a marqué que 16 points lors des six derniers Grands Prix. En se basant sur sa propre expérience, Albon considère que la méforme de Pérez n'est pas due à l'environnement de l'équipe mais à ses propres exigences pour être aussi rapide que son coéquipier Max Verstappen.
"Ce n'est pas comme si on nous disait : 'Tu dois faire ça et si tu ne le fais pas, c'est fini, fais tes valises'", affirme Albon. "[Red Bull] veut que les deux voitures soient performantes. Ça ne sert à rien de mettre la pression sur quelqu'un qui n'est pas performant, les médias le font suffisamment. En ce qui me concerne, c'est surtout moi qui me mets le plus de pression. Personne d'autre ne peut le faire. Et je pense que pour faire fonctionner la voiture, ce n'est pas aussi facile pour Checo [Pérez] ou moi-même que pour Max."
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