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Il y a 25 ans : Alesi, enfin !

Double anniversaire, Monsieur Jean Alesi ! Non seulement le pilote français fête ce jeudi ses 56 ans, mais il célèbre également les 25 ans de son unique victoire en Grand Prix.

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C'était le 11 juin 1995 sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal. Parti cinquième sur la grille de départ, Jean Alesi s'imposait au terme de son 91e Grand Prix, six ans après ses grands débuts en Formule 1. Pour parvenir à ses fins, il avait pris le meilleur sur son coéquipier Gerhard Berger puis sur la Williams-Renault de Damon Hill, avant que Michael Schumacher ne soit victime d'un ennui technique.

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Ce succès a-t-il, à l'époque, apporté enfin la preuve qu'Alesi était capable de gagner ? "Non, je ne l'ai jamais vécu comme ça", assure-t-il dans un entretien accordé à Motorsport.com, "parce que pour être honnête, je ne me suis jamais demandé 'est-ce que je vais réussir à gagner ?'. Quand on regarde les kilomètres que j'ai faits en tête… Dès ma première année avec Senna, j'ai déjà fait des tours en tête. Je savais que j'avais la possibilité de signer des victoires, mais le manque de fiabilité a joué contre moi. Je n'ai donc jamais eu d'amertume quant au fait de ne pas être capable ou de ne pas réussir à gagner. Je savais que je pouvais le faire, c'était donc une question technique."

Gagner le jour de ses 31 ans était idyllique pour Alesi, mais ce fut encore plus beau pour lui de réaliser l'exploit sous les couleurs de Ferrari. Un véritable rêve de gosse pour celui qui, avant d'être pilote, est un tifosi pur et dur. "Je l'ai toujours expliqué comme ça : c'est comme s'il y avait eu un tirage au sort dans une tribune à Monza pendant un Grand Prix de Formule 1, qu'ils avaient pris un fan et lui avaient dit 'c'est toi, tu es le pilote Ferrari'", décrit-il aujourd'hui. "J'ai toujours eu une passion pour les Rouges, pour l'équipe, pour son état d'esprit. C'était mon rêve, j'étais donc très excité et je me suis tout de suite trouvé en totale harmonie avec mon public, qui était celui de Ferrari."

Podium : le vainqueur Jean Alesi, Ferrari

Jean Alesi conserve l'image d'un pilote malchanceux, notamment avec la Scuderia, et pour lequel beaucoup estiment que le palmarès n'est pas la hauteur de qu'il aurait dû être. Lui résume les choses ainsi : "Les années où Ferrari ne parvenait pas à obtenir de résultats, c'était lié principalement à la fiabilité. Chez Benetton, l'équipe n'était certes plus celle de Michael [Schumacher], mais il y avait le moteur Renault qui était extrêmement fiable pour l'époque, et donc en pilotant comme je l'avais toujours fait, j'arrivais à ramener de bons résultats."

Le Grand Prix du Canada 1995 ne fut pas suivi d'autres succès pour Alesi, malgré plusieurs occasions d'y parvenir, notamment à Monaco en 1996 et à Monza en 1997. C'est sans aucun doute ce qui fait que cette date appartient plus encore à l'Histoire du sport automobile tricolore. 

Propos recueillis par Franco Nugnes et Marco Congiu  

Jean Alesi, Ferrari 412T2, remporte sa première victoire

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