Alesi - Le retour de Massa "serait une erreur"
Alors que Felipe Massa devrait repousser sa retraite pour combler le probable départ de Valtteri Bottas chez Mercedes, Jean Alesi met le Brésilien en garde.
Felipe Massa, Williams
Williams F1
Un mois après l'annonce surprise de la retraite de Nico Rosberg, Mercedes n'a pas encore annoncé le nom de son remplaçant. Cependant, toutes les informations laissent penser que le puzzle est prêt à prendre définitivement forme, avec un transfert de Valtteri Bottas de Williams vers l'écurie allemande.
Au sein de l'écurie britannique, le Finlandais sera vraisemblablement remplacé par un Felipe Massa qui va finalement reporter la retraite qu'il avait annoncée. Alors que le Brésilien semblait sûr de sa décision, il a cédé plus ou moins rapidement à la requête de ce qui devait devenir son ancienne écurie, où il s'apprête à faire équipe avec le débutant Lance Stroll. Une décision qu'il pourrait regretter ?
"Pour moi, franchement, cette décision serait une erreur", prévient Jean Alesi dans les colonnes de La Gazzetta dello Sport. "Felipe a arrêté, il a tourné la page. Et s'il découvre ensuite que la Williams n'est pas compétitive ?"
L'ancien pilote français revient également sur le séisme provoqué par l'annonce de la retraite de Rosberg, et sur son incompréhension qu'il a ensuite relativisée.
"Au début, j'ai pensé comme Lauda, j'ai été surpris et en colère", raconte-t-il. "Disons que je n'ai pas beaucoup compris le sens que cela avait d'annoncer son retrait la semaine où il a remporté le titre. Mais, ensuite, j'y ai réfléchi et je me suis souvenu de Senna, lorsqu'il soutenait qu'il aurait piloté la Williams même gratuitement ; il a fait beaucoup pour l'obtenir, et puis il y est mort. Peut-être que Nico ne se sentait plus de courir."
Binotto, l'homme idéal pour Ferrari ?
Toujours très présent dans le paddock, où il occupe notamment un rôle de consultant pour Canal+, Alesi suivra attentivement la saison 2017, marquée par l'introduction du nouveau règlement technique. Un changement profond qui le laisse perplexe : "On dit que les voitures seront plus rapides, mais qui s'en rend compte devant sa télé ? Les gens, ce qui les intéresse ce sont les dépassements, et je crains qu'ils n'augmentent pas."
En observateur privilégié, son regard se portera toujours un peu plus sur une Scuderia Ferrari qu'il chérit toujours autant, et qui devra réagir après une décevante campagne 2016.
"J'ai été désolé de la voir [Ferrari] ainsi en 2016, mais sans vouloir faire porter la faute à quiconque, la tragédie familiale qui a frappé le chef de projet [James Allison] a clairement mis le team en difficulté", explique-t-il. "Je m'attendais à un tout autre championnat et, si je repense à l'Australie… Mais je suis certain que 2017 sera différente."
Et Alesi d'ajouter qu'il voit en Mattia Binotto, le nouveau directeur technique de Ferrari depuis le départ d'Allison, le profil "idéal, car il est à 100% Ferrari." "Sachant qu'il vient des moteurs, il saura réaliser l'intégration parfaite entre unité de puissance et châssis, ce qui est la recette gagnante de Mercedes."
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