Alonso – Un troisième titre pour rejoindre une liste de noms très importants
La saga de la fin de saison dernière fut sans aucun doute la question de la destination de Fernando Alonso, qui a laissé une place vacante pour Vettel chez Ferrari
La saga de la fin de saison dernière fut sans aucun doute la question de la destination de Fernando Alonso, qui a laissé une place vacante pour Vettel chez Ferrari. Au milieu des nombreuses spéculations le voyant dans de nombreux teams F1, avec un nouveau projet Audi, voire même en endurance, en cyclisme ou...à la retraite, c'est avec McLaren que l'Espagnol s'est finalement lancé un nouveau défi, que Ron Dennis assure être pluriannuel.
Et comme l'expliquait le pilote lui-même, il n’était pas question de songer à se retirer de la F1 avant d’avoir été couronné une troisième fois, comme la plupart des champions de l’Histoire qu’il admire le plus.
Depuis ses couronnes mondiales de 2005 et 2006, Alonso estime être un pilote bien plus complet, mais a manqué son objectif avec les trois dernières équipes dans lesquelles il est passé (McLaren, Renault et Ferrari).
"Encore trois, cinq, sept ans"...
" J'ai encore faim de succès, et j'attends l’opportunité pour devenir champion", expliquait-il à la BBC lorsqu'il portait encore la combinaison rouge de Maranello. "Il s’agit de l’objectif principal et l’on ne pense pas à se retirer jusqu’à ce que l’on ait obtenu satisfaction. C’est quelque chose pour quoi je travaille, et que j’espère. Trois titres marquent une étape. Ce n’est pas comme si je n’étais pas heureux avec deux, mais le troisième vous place sur une liste de noms très importants ", reconnaît Alonso.
"J’en ai été proche à deux reprises et espérons que la prochaine opportunité que nous aurons ne sera pas manquée. Je pense que je peux continuer à gagner et à être compétitif pour encore de bonnes années. Je ne sais pas combien…trois, cinq, sept… Je ne pense pas qu’il s’agirait d’un problème".
"Parfois, on ne pousse même pas"
Pour autant, l’entrée en jeu de nouvelles règles et les changements importants liés au pilotage des monoplaces depuis 2014 ont de quoi rendre la tâche moins agréable pour les pilotes.
"Les nouvelles F1 sont plus lourdes, plus lentes ; il est difficile de comprendre ce que fait l’auto et l’on ne peut pas pousser pendant toute la course", regrette celui qui est réputé pour être un attaquant. "On pousse deux tours, et après, on économise les pneus jusqu’à l’arrêt suivant. Parfois, on ne pousse même pas. Et c’est quelque chose que les pilotes aiment faire" !
Certains y verront encore plus la possibilité de voir l’Espagnol se tourner vers une catégorie offrant plus de plaisir au volant. Mais force est de constater que le fier Ibère tient encore à marquer la F1 de son empreinte, et de prouver qu’il est capable de s’imposer sous l’ère de domination Red Bull/Mercedes.
"Le problème n’est pas de savoir combien de temps l’on peut rester à ce niveau. C’est de savoir combien vous prendrez du plaisir à piloter ces voitures dans le futur. J’ai juste faim de victoire. Actuellement, nous sommes si loin de cette position que ce n’est pas de la frustration. Il faut juste faire mieux".
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