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Alonso a bouchonné Hamilton : "Ce n’est pas mon problème"

C'est sans le moindre remords que Fernando Alonso a roulé à plusieurs secondes de son rythme potentiel à Monaco, malgré l'impatience de Lewis Hamilton derrière lui.

Fernando Alonso, Alpine A522, Lewis Hamilton, Mercedes W13

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

C'est une course insolite qu'a menée Fernando Alonso au Grand Prix de Monaco. Le pilote Alpine a passé quasiment l'intégralité de l'épreuve à la septième position (également celle qu'il occupait sur la grille de départ), signant ainsi son meilleur résultat de la saison ; cependant, après le drapeau rouge provoqué par l'accident de Mick Schumacher, il a adopté un rythme de sénateur, craignant une usure démesurée de ses pneus mediums s'il n'en minimisait pas l'usure, après avoir remarqué un certain grainage en essais libres. "Nous avons détruit les pneus vendredi", se justifie Alonso.

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Le vétéran a ainsi laissé filer pas moins de 35 secondes sur le pilote qui le précédait, Lando Norris, en l'espace de 16 tours – non sans créer une certaine frustration dans le peloton de 11 concurrents qui se trouvait derrière lui, notamment Lewis Hamilton, qui était son poursuivant direct. "Ce n'est pas mon problème", sourit Alonso, qui ajoute que résister au septuple Champion du monde était "extrêmement facile".

"Je pense que nous n'avions pas les pneus ou la durée de vie pneumatique pour finir la course avec 33 tours à parcourir", détaille l'Espagnol. "Nous avions deux choix : remettre les pneus durs du début de la course, ou mettre les pneus mediums. Nous avons mis les pneus mediums, mais notre estimation de leur durée de vie était inférieure à 33 tours. Nous ne savions pas si nous pouvions finir la course, alors j'ai beaucoup géré les pneus pendant 15 tours, puis j'ai attaqué dans les 15 restants quand ils m'ont dit qu'Esteban avait la pénalité."

Fernando Alonso lors du GP de Monaco.

Fernando Alonso lors du GP de Monaco.

Esteban Ocon, neuvième derrière Hamilton, a effectivement écopé de cinq secondes de pénalité pour un accrochage avec le pilote Mercedes et avait bien besoin que le peloton se décante un peu afin de se maintenir dans le top 10 une fois sa sanction appliquée à l'arrivée. 

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"J'ai creusé un écart de six ou sept secondes, mais Hamilton n'avait pas les pneus pour attaquer ou n'était pas d'humeur à le faire, alors c'était son problème. J'ai suffisamment creusé l'écart", estime Alonso, dont l'avance sur Hamilton a effectivement culminé à six secondes au 62e des 64 passages. L'Espagnol a même signé le meilleur tour en course provisoire dans la 50e boucle, avant d'en être privé par Lando Norris, rentré au stand en fin d'épreuve. En tout cas, le double Champion du monde a pris un malin plaisir à ralentir son ancien coéquipier et le reste du peloton : "C'est Monaco, et j'adore empêcher les autres de me doubler !"

Propos recueillis par Luke Smith et Alex Kalinauckas

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