De retour en première ligne, Alonso "ne peut pas rêver trop grand"
Fernando Alonso est heureux de sa performance en qualifications, mais l'Espagnol ne veut pas "rêver trop grand".

3619 jours : c'est la durée entre les deux dernières premières lignes de Fernando Alonso. Le pilote espagnol a décroché son meilleur résultat en qualifications depuis le Grand Prix d'Allemagne 2012, quand il arborait encore les couleurs de Ferrari. Dans une session piégeuse avec une piste séchante, le vétéran de la grille a fait parler son expérience pour s'adjuger la deuxième place, certes à 645 millièmes de Max Verstappen, mais devant la Ferrari de son compatriote Carlos Sainz.
En zone de presse, Alonso avait encore du mal à réaliser la performance qu'il venait de réaliser. "C'était incroyable ! Démarrer de la première ligne, c'est un peu mieux que ce à quoi nous nous attendions, un résultat bien meilleur qu'espéré", s'est réjouit l'Asturien. "Mais on prend ! Bien sûr, c'était une séance de qualifications très piégeuse, sur une piste à moitié sèche avec des pneus intermédiaires, je pense que nous avons bénéficié de ces conditions."
Alonso était d'ailleurs tellement surpris de son résultat qu'il ne savait pas où se placer lors de la traditionnelle conférence de presse d'après-séance, qui réunit le top 3 des qualifications. "J'étais un peu dérouté ! Le gars de la FIA m'a amené ici. [...] C'est nouveau pour nous !"
Si le résultat final paraît surprenant à première vue, il est au final tout à fait logique. Plus tôt dans la journée, Alonso avait signé le meilleur temps de la troisième séance d'essais libres, disputée sur une piste gorgée d'eau. De plus, l'Espagnol s'est maintenu aux avant-postes durant toutes les qualifications, en terminant à la deuxième place de chaque session (Q1, Q2 et Q3). Pourtant, Alonso a tenu à clarifier la situation : ce résultat est avant tout dû aux conditions, et Alpine ne possède pas encore une monoplace capable de lutter pour des victoires à la régulière.
"Bien sûr, mon dernier top 3 remonte à longtemps. Et je ne pense pas que nous ayons la voiture pour être dans cette situation, je crois que nous avons été chanceux avec les circonstances", a estimé l'Espagnol. "Nous travaillons dur pour rendre la voiture aussi rapide que possible, nous avons apporté de nouveaux pontons à Bakou et de nouvelles pièces sur l'aileron arrière ici. Ce genre de résultat aide les gars à l'usine."
Les qualifications ont d'ailleurs livré d'autres surprises. Si le départ de Charles Leclerc depuis le fond de la grille était connu, l'accident en Q2 de Sergio Pérez (qui partira 13e demain), la troisième ligne obtenue par les deux Haas (qui freineront sans doute les remontées) ou encore la Mercedes de George Russell "seulement" huitième pourraient offrir des opportunités à Alonso. L'Espagnol peut-il viser le podium ?
"Je ne suis pas sûr, nous verrons demain. Notre position est toujours derrière le top 4. Peu importe là où vous commencez, vous pouvez avoir une crevaison ou autre chose, vous devez toujours réussir à finir devant tout le monde. Je m'attends à me battre pour un top 5, mais cela implique que nous battions les Mercedes et d'autres voitures rapides autour de nous. On a une longue course devant nous, qui sera difficile à exécuter, avec la gestion des pneus pour laquelle nous avons peu d'informations dans des conditions sèches. Je suis confiant, mais on ne peut pas rêver trop grand."
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