Alonso : "La course la plus ennuyeuse de l'Histoire de la F1"
Toujours adepte de l'hyperbole, Fernando Alonso ne mâche pas ses mots suite à un Grand Prix de Monaco qui n'a pas été le plus animé de l'Histoire et où il a été contraint à l'abandon.
Fernando Alonso, McLaren MCL33, devant Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, Sergio Perez, Force India VJM11
Andrew Hone / Motorsport Images
Fernando Alonso s'est qualifié septième en Principauté, juste derrière la Force India d'Esteban Ocon, qu'il ne parvenait pas à suivre en première partie de course mais qu'il marquait à la culotte après leurs arrêts au stand respectifs... jusqu'à s'immobiliser dans l'échappatoire de Sainte-Dévote dans un panache de fumée au 53e tour, victime d'un problème de transmission.
"Nous avons commencé à avoir des problèmes et avons fait des changements au niveau des capteurs pour voir si nous pouvions les récupérer mais la voiture s'est arrêtée, bloquée en cinquième, je ne pouvais pas changer de vitesse", explique Alonso. "C'est douloureux, car nous avions la septième place dans le sac. Nous avions la quatrième voiture la plus rapide ici, et la septième place est ce que nous aurions mérité. Mais le sort en a décidé autrement. Nous n'avions pas la fiabilité nécessaire."
Cependant, n'évoquez surtout pas les déceptions des dernières années auprès d'un double Champion du monde qui n'est pas monté sur le podium en Formule 1 depuis 2014. "Non, je n'ai pas ces déceptions que vous m'attribuez", affirme-t-il, catégorique.
Alonso n'est en tout cas pas impressionné par le spectacle qu'a réservé cette 76e édition du Grand Prix de Monaco. Le top 6 au départ était le même qu'à l'arrivée, et il n'y a eu que six dépassements en course.
"Ça devait être la course la plus ennuyeuse de l'Histoire de la Formule 1", déclare l'Ibère sans détour. "Monaco avec ces voitures larges, pas de Safety Car, pas de drapeau jaune, rien. Il faut que la F1 réfléchisse un peu au spectacle, car c'est très décevant. Je pense que nous devons sûrement donner quelque chose aux fans à la fin de la course, leur rembourser un peu le billet."
Ce point de vue est corroboré par l'opinion du pilote Mercedes Lewis Hamilton, qui est monté sur la troisième marche du podium et qui fait savoir que c'était "la course la moins intéressante".
"Nous avons pris une vitesse de croisière dès le sixième tour environ", affirme Hamilton. "Littéralement. Donc ce n'était pas vraiment une course. Daniel a fait du très bon travail, je suis ravi pour lui, mais au final, nous avons tous adopté un rythme de croisière pour assurer que nous finissions la course. Je ne sais pas si c'était passionnant à voir pour vous. Si oui, pas de problème."
Toujours est-il que McLaren a confirmé le niveau de compétitivité de la MCL33 à l'avant du milieu de tableau, même si le Circuit Gilles Villeneuve de Montréal est quelque peu craint par Alonso.
"Nous étions en Q3 à Barcelone, en Q3 ici, et ce serait bien de continuer sur cette lancée lors des courses à venir et de confirmer nos progrès. Mais je pense que le Canada va être difficile. C'est un circuit dur avec de longues lignes droites, notre manque de vitesse y sera peut-être pénalisant et ce sera un bon test pour nous", conclut-il.
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