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Alonso se lance dans "quelque chose qui n'est plus très commun"

Au lendemain de l'annonce de sa participation aux 500 Miles d'Indianapolis, Fernando Alonso cristallisait l'attention à son arrivée dans le paddock de Bahreïn ce jeudi.

Fernando Alonso, McLaren

LAT Images

Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso avec les médias
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso et Zak Brown, directeur exécutif McLaren Technology Group
Fernando Alonso avec les médias
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso et Zak Brown, directeur exécutif McLaren Technology Group
Podium : le vainqueur Fernando Alonso avec Jarno Trulli et Kimi Raikkonen
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren, et Éric Boullier, directeur de la compétition, McLaren
Fernando Alonso, McLaren
Fernando Alonso, McLaren MCL32
Fernando Alonso, McLaren MCL32

Présent en conférence de presse, Fernando Alonso est revenu sur le sujet qui agite les commentaires depuis hier, d'autant que cela implique pour lui de ne pas participer au Grand Prix de Monaco.

L'idée de devenir un pilote plus éclectique, mais aussi de viser à enrichir son palmarès avec un objectif peu anodin qu'est la triple couronne, réjouit le double Champion du monde de Formule 1, qui s'en est expliqué, ajoutant que "tout le monde y gagne" avec l'engagement de McLaren aux États-Unis.

"C'est quelque chose qui n'est plus très commun", reconnaît-il. "Par le passé, c'étaient les meilleurs pilotes du monde, les meilleures voitures du monde et les meilleures courses du monde. Puis c'est devenu de plus en plus professionnel et tout le monde est devenu dévoué à un championnat uniquement. Nous avions cette opportunité cette année, et je suis ravi d'essayer quelque chose d'autre."

"Si je veux être le meilleur pilote du monde, soit je remporte huit titres mondiaux, un de plus que Michael [Schumacher], ce qui est très improbable, soit je remporte un autre championnat, je deviens un pilote qui peut rouler dans n'importe quelle voiture, dans n'importe quel championnat. C'est bien pour la Formule 1, cela fait longtemps que nous cherchons à nous implanter dans ce marché nord-américain. En tant qu'équipe, courir à la fois à Monaco et aux 500 Miles, c'est génial pour McLaren-Honda et pour les fans de sport auto. Tout le monde y gagne."

"Ma priorité est la Formule 1"

Alonso ne cache pas que cette opportunité survenue récemment doit beaucoup à la "vision" de Zak Brown, nouveau directeur exécutif de McLaren depuis quelques mois. Le manque de compétitivité de McLaren en F1 n'est pas non plus étranger à la porte qui s'est ouverte…

"Je pense que Zak est un homme qui a une plus grande vision que d'autres dirigeants d'équipe que j'ai connus", assure Alonso. "Il voit le sport auto différemment, il voit McLaren plus grand, pas seulement en Formule 1. McLaren a déjà remporté Le Mans, par exemple. C'est un véritable racer, et c'est bien que McLaren et Zak aient joint leurs forces. On ne peut pas se permettre de perdre 25 points, donc la situation serait différente si nous étions compétitifs." 

Si parler de triple couronne est encore prématuré, puisque cela passe par une victoire à Indianapolis puis par un projet solide au Mans, le natif d'Oviedo en dit un peu plus sur l'éventualité de poursuivre cette aventure avec McLaren.

"C'est vraiment quelque chose que nous avons envisagé cette année. Zak, en tant qu'Américain, voulait l'Indy 500 ; Éric [Boullier], en tant que Français, voulait Le Mans. Le partenariat McLaren-Honda à l'Indy 500 était très attirant pour cette année. Je ferai Le Mans, sûrement dès que possible. Je ne sais pas si ce sera l'an prochain ou les années d'après. Ma priorité est la Formule 1, mais si je peux faire une autre série en même temps, ce sera génial. Sinon, je ne ferai que la Formule 1."

"Indy et Le Mans, c'est une conversation que nous avons eue en Australie. Nous partagions nos ambitions pour l'avenir. Moi, avec mon école de karting et mes différents projets, par exemple. Je voulais remporter quelque chose d'autre que la Formule 1. Zak me parlait de sa vision pour l'équipe à l'avenir, développer McLaren dans d'autres sports automobiles. Cela ne venait pas de moi ou de lui, c'était une conversation." 

"C'est une bonne motivation. La possibilité de gagner une grande course au milieu de l'année, c'est comme gagner un Championnat du monde en un week-end ! C'est très attirant mais cela ne nous est pas venu à l'esprit parce que nous ne sommes pas compétitifs, c'est quelque chose que je répète depuis 2014, j'en parlais à Mattiacci chez Ferrari. Même faire les 24 Heures du Mans avec une 458. Ce n'est rien de nouveau, ce n'est pas à cause de notre niveau de performance." 

Un emploi du temps de ministre !

Alonso l'a déjà dit, il ne se sent pas prêt aujourd'hui à prendre le volant d'une IndyCar et va devoir beaucoup travailler pour se préparer, en plus de devoir jouer avec un timing serré. Le plan de route n'est d'ailleurs pas encore totalement "défini".

"C'est en cours. Je ne suis pas encore sûr à 100%", admet-il. "Le week-end prochain, je vais en Alabama pour voir la course, rencontrer l'équipe. Je vais mouler mon baquet le lundi après la course, puis j'irai en Russie pour le Grand Prix. Après la Russie, je vais aller dans le simulateur quelques jours à Indianapolis, avec l'espoir de tester la voiture. Après, j'irai au Grand Prix d'Espagne et je prendrai l'avion le dimanche après la course, parce que les essais sont le lundi à midi !"

"Ce sera chargé, c'est sûr. Dans l'avion, je regarderai des vidéos des courses précédentes et j'essaierai d'apprendre aussi vite que possible. Il faut s'adapter aux voitures, aux stratégies, au style de pilotage. J'ai bon espoir de m'adapter aussi vite que possible."

Quant à l'avenir, alors que son contrat avec McLaren prendra fin à l'issue de la saison, Alonso assure qu'il n'est pas lié à ce qui se passe hors F1 et à cette aventure américaine : "Au début de l'année, l'équipe m'a demandé mes intentions pour l'avenir. Je lui ai dit ce que je vous ai dit au lancement de la voiture : après l'été, je réfléchirai et je prendrai une décision sur l'an prochain. Rien ne change après ces discussions. C'est complètement indépendant. Je verrai après l'été."

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