Alonso remplaçant de Ricciardo ? "Partout, il a causé un peu de chaos"
Christian Horner, le directeur de Red Bull, estime que remplacer Daniel Ricciardo par Fernando Alonso ne serait pas la chose "la plus saine" pour l'écurie.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Alors que le monde de la Formule 1 digère progressivement la nouvelle du départ de l'Australien vers Enstone, la question de sa succession au sein d'une des écuries les plus victorieuses de la dernière décennie se pose avec de plus en plus d'intensité.
Traditionnellement, depuis la retraite de David Coulthard fin 2008, l'entreprise autrichienne fait appel dans les rangs de sa structure principale aux pilotes issus de sa filière et passés par la couveuse que constitue Toro Rosso pour remplacer un titulaire sortant. Ce fut le cas de Sebastian Vettel en 2009, de Daniel Ricciardo en 2014, de Daniil Kvyat en 2015 et plus récemment de Max Verstappen courant 2016.
Cette logique, ainsi que celle des résultats, place deux pilotes en favoris pour le baquet dans la seconde Red Bull à moteur Honda l'an prochain : tout d'abord Carlos Sainz, prêté à Renault depuis la fin 2017 et qui dispose de la plus grande expérience du haut de ses trois saisons et demie dans la discipline, mais aussi Pierre Gasly, auteur d'une moitié d'année intéressante et qui travaille avec Honda depuis son passage en Super Formula l'an passé.
Mais comme souvent quand un baquet se libère dans une équipe de pointe depuis plusieurs saisons, le nom de Fernando Alonso est cité. Une idée qui semble très lointaine pour de multiples facteurs mais qui demeure suffisamment séduisante pour prendre auprès d'une certaine partie du public.
Interrogé sur ce sujet dans le cadre d'un podcast diffusé sur le site officiel de la Formule 1, Christian Horner a tenu à tempérer les choses. "J'ai un immense respect pour Fernando. C'est un excellent pilote, un pilote fantastique", a-t-il commencé.
"Mais je pense que c'est une chose très difficile à envisager... partout où il est allé, il a eu tendance à causer un peu de chaos. Je ne suis pas certain qu'il s'agirait de la chose la plus saine pour l'équipe de voir Fernando la rejoindre."
Ces propos ne sont pas sans rappeler ceux tenus il y a plusieurs mois par Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes, qui avait balayé la piste Alonso en évoquant les événements d'il y a une dizaine d'années et le comportement de l'Espagnol à ce moment-là – dans le cadre du scandale d'espionnage qui avait opposé Ferrari à McLaren.
"Notre préférence serait de continuer à investir dans la jeunesse plutôt que de prendre un pilote qui est à l'évidence proche de la fin de sa carrière", a ainsi conclu Horner au sujet du futur équipier de Max Verstappen.
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