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Alonso : Schumacher n'avait jamais de mauvais jours

À l'aube du début de son aventure Aston Martin, Fernando Alonso est revenu sur Michael Schumacher mais également sur sa propre volonté absolue de vaincre.

Le vainqueur Fernando Alonso, Renault serre la main au deuxième Michael Schumacher,  Ferrari

Photo de: Sutton Motorsport Images

Cette saison 2023 marquera les 18e et 17e anniversaires des titres mondiaux remportés par Fernando Alonso en 2005 et 2006. L'Espagnol avait à l'époque, au volant des Renault, mis fin à l'hégémonie de Michael Schumacher qui durait depuis 2000. Si la saison 2005 avait été difficile dans le clan Ferrari, c'est bien en 2006 que les deux hommes s'étaient affrontés dans un duel au long cours achevé lors de l'ultime manche de la saison, où Alonso avait conquis à 25 ans sa dernière couronne en date.

Aujourd'hui âgé de 41 ans et en passe de démarrer un nouveau chapitre de sa longue carrière avec Aston Martin, Alonso est revenu sur ce qu'il avait pu apprendre en se battant avec le septuple Champion du monde dont la chance n'était pas provoquée comme à la roulette. "Michael n'avait pas de mauvais jours", a-t-il ainsi expliqué sur le site officiel de son équipe. "Michael n'a jamais sous-performé. C'est ce qui m'a le plus impressionné lorsque je suis arrivé en Formule 1 et surtout lorsque je me suis battu avec lui pour le championnat."

"Auparavant, dans toute ma carrière et dans différentes catégories, mes rivaux avaient des mauvais jours et il s'agissait de jours où vous pouviez capitaliser ; vous marquiez beaucoup plus de points qu'eux. Avec Michael, ça n'arrivait pas. Ferrari et lui étaient imbattables la plupart du temps, mais même lorsqu'ils n'avaient pas la voiture, les pneus ou quoi que ce soit d'autre dans la bonne fenêtre, Michael finissait toujours deuxième ou troisième."

"Même après une mauvaise séance d'essais libres ou de mauvaises qualifications, vous trouviez toujours Michael sur le podium le dimanche. Il avait cette ténacité, cette volonté d'exploiter toutes les opportunités ; pour minimiser les dégâts les mauvais jours et maximiser les bons jours. Sa détermination était exceptionnelle."

Que je me batte pour la cinquième ou la 15e place, pour moi, c'est comme me battre pour la victoire.

Fernando Alonso

Ayant à répondre frontalement à la question provocatrice "êtes-vous le meilleur pilote de Formule 1 ?", Alonso avait auparavant rétorqué : "Personne ne connaît la réponse à cette question. Chaque saison, on change d'avis. Pendant de nombreuses années, on a pensé que Michael Schumacher était imbattable et qu'il avait peut-être atteint un niveau que personne n'avait atteint dans l'histoire de la Formule 1. Mais, tout au long de l'histoire de ce sport, nous avons vu différents pilotes dominer - il est impossible de les comparer."

"Ce que je sais, c'est que j'essaie toujours de donner mon maximum. Je ne suis jamais démotivé. Peu importe que je me batte pour la cinquième ou la 15e place, pour moi, c'est comme me battre pour la victoire, car je dois m'assurer de me donner à 100 % à chaque tour de chaque course", a-t-il ensuite ajouté.

Malgré tout, faut-il se croire le meilleur pour réaliser une carrière fructueuse en sports mécaniques et en F1 en particulier ? "Quoi que vous fassiez dans la vie, vous devez avoir cette compétitivité en vous ; vous devez avoir cette faim d'être le meilleur. J'ai cette faim depuis que je suis enfant. J'essaie toujours de battre tout le monde dans tout ce que je fais."

"Que ce soit une course, un match de tennis, une partie de cartes ou autre, il s'agit de gagner. Il s'agit de profiter de ses forces et d'utiliser les faiblesses de son adversaire contre lui. Si je ne peux pas le battre avec le plan A, je passe au plan B. Si le plan B ne fonctionne pas, je passe au plan C. Je dois toujours battre celui qui est face à moi."

"Il y a des pilotes qui sont dans une forme incroyable en ce moment et je les respecte tous. Tous les pilotes de la grille sont très talentueux, mais je fais aussi partie de ce groupe et chacun d'entre eux a des forces et des faiblesses différentes. C'est la façon dont vous utilisez ces forces et ces faiblesses qui vous distingue."

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