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AlphaTauri va présenter une F1 2021 à l'épreuve du COVID-19

AlphaTauri présentera vendredi matin l'AT02, sa nouvelle monoplace pour la saison 2021. Comme dans toutes les écuries, les préparatifs pour la saison sont compliqués par les restrictions liées à la pandémie de COVID-19, mais les obstacles auront été nombreux pour la structure italienne.

L'AlphaTauri AT02 avant sa présentation

Photo de: AlphaTauri

Dans le cas précis d'AlphaTauri, le principal défi à relever était celui du travail à mener en collaboration avec Honda. Le motoriste japonais a du personnel à plein temps dans son usine F1 de Milton Keynes, ce qui lui permet de répondre aux attentes de Red Bull Racing, mais la collaboration avec l'équipe basée à Faenza est devenue moins évidente. Ainsi, une douzaine de membres du staff Honda de Milton Keynes est allée travailler pendant plusieurs semaines en Italie, afin de permettre d'une part à Yuki Tsunoda de réaliser des essais avec une monoplace 2018, et d'autre part à AlphaTauri d'intégrer puis de démarrer la nouvelle unité de puissance dans l'AT02.

"Les pauvres, ils sont arrivés ici autour du 11 janvier, et ils y restent jusqu'après les essais organisés à Imola du 23 au 25 février", explique Graham Watson, directeur sportif d'AlphaTauri. "Pour eux, tout ça a une énorme incidence. Je sais que chez Honda, [Toyoharu] Tanabe était un peu nerveux à l'idée de dire à son personnel : 'Vous devez partir pour soutenir AlphaTauri et ça va durer six semaines !' Pour les Japonais, je ne pense pas que ce soit un énorme problème, car la plupart vivent seuls à Milton Keynes. Mais pour les Britanniques qui ont une famille, c'est une demande un peu plus compliquée. Et en plus de ça, certains d'entre eux vont repartir d'ici pour aller directement à Bahreïn, même si la plupart vont rentrer au Royaume-Uni."

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La problématique autour de la gestion de la partie moteur n'est pas la seule à avoir provoqué un véritable casse-tête pour AlphaTauri. L'équipe utilise en effet une soufflerie située dans un autre pays. La plupart des aérodynamiciens qui travaillent sur le projet de l'équipe dans la soufflerie britannique de Bicester sont certes basés sur place, mais certains employés qui résident en Italie font habituellement la navette depuis Faenza. AlphaTauri a également l'habitude d'envoyer des ingénieurs à Milton Keynes lorsque ses pilotes sont dans le simulateur Red Bull. Ainsi, le roulage dans le simulateur pour préparer Bahreïn a été programmé plus tard que prévu.

Un ingénieur Alpha Tauri sur la monoplace de Yuki Tsunoda, Honda Formula Dream Projects car

"Notre personnel est plus affecté que ce à quoi nous nous attendions", admet Graham Watson. "Au cours des années précédentes, il y a eu beaucoup de croisements entre Faenza et Bicester, pour faire aller et venir les gens. Cette année, jusqu'à présent, nous n'avons envoyé personne nulle part en raison de la quarantaine en Grande-Bretagne. Sinon on perd la personne en question. Quand on revient en Italie, il y a une quarantaine obligatoire de 14 jours. On peut donc perdre quelqu'un comme ça pendant trois semaines, voire plus, si tant est qu'il soit négatif. Il y a donc un effet boule de neige, et ça nous a clairement empêchés de faire bouger les gens."

Outre les déplacements du personnel, l'écurie italienne doit gérer les mouvements logistiques de certains éléments matériels importants. Les moteurs et les boîtes de vitesses voyagent beaucoup, on le sait, mais AlphaTauri envoie aussi des pièces à Bicester pour qu'elles soient testées en soufflerie. L'équipe reçoit également des pièces complètes livrées par Red Bull Advanced Technologies. Tout ceci doit être géré en ayant conscience des répercussions de la crise sanitaire sur les transports, ainsi que du Brexit, ce qui se traduit surtout par une augmentation du travail administratif et des coûts qui y sont liés.

"Nous fabriquons des pièces ici, qui partent ensuite en soufflerie", confirme Graham Watson. "Elles y vont essentiellement par la route, car ce sont d'assez grosses cargaisons. Le Brexit a eu un effet majeur là-dessus, je dirais même plus que le COVID. Nous avons dû être davantage prévoyants au niveau du planning. Les ports sont aussi devenus un problème. On peut perdre un à deux jours au port, en fonction de ce qui se passe sur le moment. Mais en ce qui concerne le COVID, il est assez facile pour les transporteurs routiers de passer dans les deux sens, par la France aussi, à condition de montrer le test. Ça ne s'est pas trop mal passé sur ce plan."

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