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Alpine explique le rôle "intensif" d'Oscar Piastri

Selon le patron d'Alpine Laurent Rossi, l'écurie prépare un rôle unique pour préparer Oscar Piastri à la Formule 1.

Oscar Piastri, pilote de réserve, Alpine F1 Team

Photo de: Carl Bingham / Motorsport Images

Cette année, Alpine possède une pépite comme pilote de réserve : Oscar Piastri. Le pilote australien, qui a soufflé ses 21 bougies au début du mois, a enchaîné trois titres consécutifs en Formule Renault, Formule 3 et Formule 2. Une performance rare qui prouve toute l'étendue de son talent.

Cependant, Piastri n'a pas bénéficié d'un bon timing. En remportant le titre de F2 pour sa première saison dans la discipline, l'Australien s'est retrouvé sur la touche pour 2022, alors que les volants d'Alpine sont occupés par Esteban Ocon et Fernando Alonso. Membre de l'académie, Piastri s'est donc retrouvé dans un rôle de pilote de réserve.

Mais Laurent Rossi, PDG d'Alpine, reste optimiste. Selon lui, cette saison passée sur la touche n'est pas un frein dans l'ascension du pilote, avec un rôle spécialement conçu pour son pilote. L'Australien participe à chaque session de simulateur (qu'il ne partage d'ailleurs avec personne d'autre) et est un élément clé dans les briefings lors des week-ends de course.

"C'est un programme d'essais étendu, avec beaucoup de jours de test et de kilomètres dans le simulateur", explique Rossi au micro de Motorsport.com. "D'habitude, nous n'avons pas qu'un seul pilote pour réaliser tous ces essais, car cela aide à avoir des points de vue différents. Mais premièrement, nous pensons qu'Oscar peut probablement apporter plus que des pilotes moins expérimentés sur le simulateur. Il gagnera aussi plus sur un programme en piste et en-dehors, dans le simulateur. Il va beaucoup apprendre et il nous apportera beaucoup également."

"De plus, nous l'incluons de manière plus profonde que d'autres pilotes dans notre salle de briefing et d'analyse de données", poursuit le Français. "Il regarde aussi les autres voitures et leurs trajectoires et nous fournit un retour sur le comportement des voitures, ou même des pilotes, comment ils prennent certains virages, ce genre de choses. Oscar comprend mieux, il a un meilleur retour, car vous pouvez vous y fier. Ce n'est pas comme si quelqu'un disait quelque chose, et vous dites 'OK, d'accord, comment le sais-tu ?'. Il reçoit beaucoup d'informations, d'expérience et d'expertise. C'est bien plus intensif que ce qu'un rookie ou un pilote de réserve connaît habituellement."

"Même si l'on compare à l'an dernier, mon pilote réserviste n'était pas nécessairement impliqué dans les briefings et les débriefings. Et il ne participait certainement pas à tous les essais, il ne passait pas autant de temps dans le simulateur. Et c'est normal, mais Oscar fait tout ça."

Oscar Piastri, Alpine A521

Oscar Piastri, Alpine A521

Plus tard cette saison, Piastri devrait également participer à des séances d'essais libres. Selon Rossi, Alpine aurait adoré voir son pilote rouler à domicile, lors du Grand Prix d'Australie, mais la nouvelle réglementation ainsi que le tracé modifié de l'Albert Park n'ont pas rendu le projet possible. "Nous adorions l'idée, j'adorais l'idée. Ça aurait été une belle histoire", regrette Rossi. "Mais pour être honnête, ces voitures sont complètement nouvelles. Elles sont toujours assez fragiles pour les équipes. Les pilotes apprennent encore et nous aussi, donc chaque séance d'essais libres, même la première, est importante."

"La piste est également nouvelle. Les éléments n'étaient pas réunis, et nous n'avons pas beaucoup de pièces de rechange. C'est une chose d'être le pilote titulaire et de casser la voiture. C'en est une autre de mettre cette pression sur un rookie, aussi talentueux soit-il. S'il sort soudainement et qu'il détruit le châssis, pour n'importe quelle raison, vous vous retrouvez comme Haas, sans pièce de rechange. Il y avait trop de paramètres contre ce projet. Donc, malheureusement, nous avons décidé que ce sera plus tard dans la saison. Nous avons coché plusieurs Grands Prix où cela sera possible. Pensez à des courses où les pilotes sont très à l'aise parce qu'il y ont roulé des milliards de fois, et la première séance d'essais libres n'y est pas si importante. Ça pourrait être une option. Et des Grands Prix où les enjeux ne sont peut-être pas aussi importants."

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