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Analyse - Red Bull sert de voiture laboratoire pour Renault

La fiabilité a été en cause chez Mercedes, sur le tracé de Montréal

La fiabilité a été en cause chez Mercedes, sur le tracé de Montréal. C’est avant tout l’usure des pièces utilisées sur l’unité de puissance du bloc allemand qui a engendré les problèmes de surchauffe des freins sur la monoplace de Lewis Hamilton, comme l’explique Bill Suserg dans notre analyse technique du jour.

Dès lors, que penser au vu du tableau des quotas d’utilisation de pièces (limitées à 6 par secteur) après seulement 8 GP ? ToileF1 creuse plus loin, et évalue à quel point la seconde moitié de la saison pourrait être affectée par une fiabilité compromise en début de saison chez certaines équipes...et surtout pourquoi Red Bull continue à pousser de nouvelles pièces au lieu de faire durer celles-ci.

ToileF1 - En regardant notamment les chiffres d'utilisation de pièces limitées sur la monoplace de Sebastian Vettel, on constate qu’avant même la mi-saison,

Red Bull a utilisé presque l’intégralité de ses allocations possibles

avant de subir de lourdes pénalités sur la grille…

Bill Suserg – C’est certain qu’il va être profondément affecté par les remplacements de pièces. Il va y avoir des pénalités de 5 places à répétition, et même de 10 places, plus tard, au moment du septième remplacement, par exemple, du calculateur électronique de l’ERS. Renault paie son début de saison difficile. Ils ont changé pas mal de pièces avant leur durée de vie théorique.



Il y a la face visible de l’iceberg, avec les abandons sur problèmes techniques, mais aussi la partie moins visible, que l’on pourrait qualifier de double peine, avec le tarif sur le long terme, une fois l’allocation autorisée atteinte. En somme, les premiers ennuis n’étaient que le début de ceux-ci pour Red Bull ?

C’est sûr. Les équipes motorisées Renault vont le payer cher. Viendra aussi le tour de Ferrari. Ils vont payer cher ce début de saison scabreux. Renault, pour progresser, n’a pas hésité à changer des pièces qui pouvaient encore faire un GP, pour intégrer des upgrades, des pièces améliorées. Mais elles rentrent quand même dans le décompte final. Si l’on remplace un moteur MGU-K par un autre apportant plus de puissance -par exemple du fait d’être combiné autrement ou en exploitant un autre système d’engrenage-, cette pièce compte. Non seulement ça a cassé au début, oui, mais en plus ça se paie à long terme.

Mais il faut rappeler que les équipes étaient d’accord pour anticiper ça ! Renault demande à chaque écurie de servir de « laboratoire ». Les changements ont donc aussi été faits en connaissance de cause. On sait que deux unités électroniques n’ont pas été remplacées après des casses, mais ce sont des unités avec des programmes informatiques différents et c’est surtout une évolution informatique que Red Bull a accepté de monter.



Cela signifie-t-il qu’on se concentre déjà chez Red Bull sur 2015, pour être dans le deadlines, sachant que l’on dépassera de toute façon les allocations 2014 ?

Oui. Contrairement à ce que l’on veut penser, je pense que Red Bull a tiré une croix sur le championnat et veut servir d’équipe laboratoire. Ça ne peut pas être Lotus ou Caterham, la voiture n’étant pas assez performante déjà de base, aérodynamiquement parlant.

C’est vraiment Red Bull qui s’est porté candidat, alors que l’on aurait pu croire que la voiture laboratoire serait la Toro Rosso. Mais eux ont besoin de ramasser des points pour assurer des finances réelles ces prochaines années. Donc le choix s’est porté sur Red Bull, qui met son ingénierie électronique et informatique à disposition de Renault.

On sait que Red Bull travaille une relation de long terme avec Renault et que le contrat court sur encore de nombreuses saisons…

Oui, les rumeurs qui disent que Marko s’impatiente et qu’il ne donne à Renault que jusqu’en juin pour redresser la barre, c’est de la com’ !

Je pense que le laboratoire Renault Sport F1 est chez Red Bull. C’est une certitude. Quand on voit la fréquence de remplacement de pièces et la hausse de performances des Red Bull, c’est évident.

Tout le monde se rend compte de toute façon que Mercedes est irrattrapable cette saison. Au Canada, on a vu que sans ERS, les voitures peuvent jouer le podium ! C’est-à-dire qu’une machine Renault avec l’ERS qui fonctionne parfaitement est équivalente à une Mercedes sans ERS. Il est facile d’imaginer le déficit de performance du côté français...

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