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Andretti enfin en F1 ? "Nous avons fait tout ce qui a été demandé"

Alors que le paysage de la Formule 1 bouge rapidement et que la FIA a ouvert l'appel à candidatures pour l'entrée en discipline reine, Mario Andretti a de nouveau plaidé la cause de l'alliance Andretti-Cadillac

Mohammed bin Sulayem, président de la FIA, et Mario Andretti

Mohammed bin Sulayem, président de la FIA, et Mario Andretti

Sam Bloxham / Motorsport Images

Après Audi qui va prendre le contrôle de Sauber à l'horizon 2026, c'est Ford qui a annoncé ce vendredi s'être associé avec Red Bull en vue de la même échéance. Cette annonce était attendue et est intervenue au lendemain de l'officialisation par la FIA de l'ouverture de l'appel à candidatures pour intégrer le Championnat du monde de F1 entre 2025 et 2027. Forcément, alors que la croissance semble pour le moment se poursuivre, les regards se tournent vers Andretti-Cadillac.

Depuis désormais un an et demi, l'entreprise de course automobile dirigée par Michael Andretti fait le forcing pour tenter d'arriver en Formule 1 : d'abord via la tentative avortée de racheter Sauber et depuis en prenant le parti d'arriver en tant que 11e écurie, avec comme dernier épisode la mise en place d'une collaboration avec Cadillac.

Le moins que l'on puisse dire c'est que l'accueil de cette ambition a été frais chez la plupart des écuries en place. Celles-ci n'ont en effet pas caché leurs doutes quant à la valeur qu'apporterait une telle arrivée à la discipline et face au risque de voir leurs revenus diminuer proportionnellement, en dépit des 200 millions de dollars de droits d'entrée qui doivent être payés par tout nouvel arrivant en guise de compensation.

Andretti a toutefois sans doute trouvé en Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, un allié de poids au moment de composer avec cette situation. Le dirigeant émirati s'est publiquement étonné de la réaction du monde la F1 à l'annonce de l'alliance avec Cadillac et a donc confirmé l'ouverture des portes du championnat via la procédure d'appel à candidatures. Ce vendredi, la fédération a également indiqué que six motoristes au total s'étaient engagés dans la nouvelle ère moteur qui débutera en 2026, parmi lesquels Honda qui va, conséquence logique de l'arrivée de Ford, quitter le giron Red Bull mais est pressenti pour être le fournisseur d'Andretti-Cadillac.

Dans le clan Andretti, il semble désormais clair qu'en dehors de se plier aux exigences de la procédure et de continuer à mettre en avant sa détermination, il n'y a plus grand-chose à faire pour espérer convaincre les instances : "Nous avons fait tout ce qui nous a été demandé et, jusqu'à présent, nous avons tenu nos promesses", a ainsi déclaré Mario Andretti, père de Michael et Champion du monde 1978, au magazine Motor Sport.

Mario Andretti

Mario Andretti

"Nous sommes honnêtes dans notre approche et nous sommes prêts à faire tout ce qu'il faut pour atteindre notre objectif, c'est ce qui nous motive. C'est ce que nous aimons, et ça ne changera pas. Tout au long de l'année, il y a eu des vents contraires, mais il faut être déterminé, poursuivre son but sans relâche ; il y a toujours une chance de réussir. Beaucoup de choses ont été décourageantes, mais il y a des éléments encourageants. Le soutien des fans, des gens qui aiment cette discipline, a été très fort."

Reste que la FOM va jouer un rôle dans ce processus d'appel d'offres et les résistances de certaines écuries ne vont pas forcément s'évaporer par miracle, quand bien même l'arrivée potentielle de General Motors via Cadillac serait dans la balance.  "Je ne m'attarde pas sur les aspects négatifs", poursuit Mario Andretti. "Bien sûr, chacun a droit à son opinion."

L'équipe a déjà beaucoup investi dans ce projet, sans aucune garantie, elle a donc beaucoup à perdre si la F1 décide qu'elle ne veut pas de nous.

Mario Andretti

"Parfois, honnêtement, je me demande : 'En avons-nous vraiment besoin ?'. Et la réponse est oui, nous en avons vraiment besoin. L'équipe de Michael a déjà beaucoup investi dans ce projet, sans aucune garantie, elle a donc beaucoup à perdre si la F1 décide qu'elle ne veut pas de nous, mais ils doivent se tenir prêts pour ne pas avoir à repartir de zéro."

"Le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, comprend vraiment l'importance de la croissance. Il nous respecte, il comprend notre détermination, et si nous remplissons les conditions préalables, nous serons les bienvenus. Nous ne demandons aucune faveur. Nous apportons quelque chose à la fête."

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