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Troisième voiture : Andretti est pour et rappelle son passé

Favorable à l'idée d'aligner une troisième voiture pour des invités en Grand Prix, Mario Andretti a rappelé qu'un tel système lui avait permis, en son temps, de faire ses débuts en Formule 1.

Mario Andretti, Lotus 49B Ford

Photo de: LAT Images

L'idée d'une troisième voiture par écurie a refait surface il y a une dizaine de jours, lorsque Toto Wolff l'a évoquée comme solution possible au manque de baquets pour les jeunes pilotes. La perspective n'a pas vraiment trouvé d'écho chez les écuries concurrentes de Mercedes, qui cherche un point de chute pour Esteban Ocon. En revanche, certains observateurs la voient d'un meilleur œil.

C'est le cas de Mario Andretti, selon qui une troisième voiture pourrait être alignée de temps à autre pour des pilotes invités. Le Champion du monde 1978 n'a pas oublié que c'est ainsi qu'il a pu débuter en Formule 1 avec Lotus, décrochant la pole position dès sa première participation, au Grand Prix des États-Unis 1968. Trois ans plus tard, il avait pris part à sept Grands Prix au volant d'une troisième Ferrari, décrochant sa première victoire en F1 à Kyalami.

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"On cherche toujours un moyen pour promouvoir la F1 différemment et atteindre les fans", rappelle Andretti à Motorsport.com. "Tout d'abord, c'est comme ça que j'ai eu ma chance. Colin Chapman m'a donné une opportunité dans un top team, dans une voiture compétitive, et c'est pour ça que j'étais en pole avec une troisième voiture. J'ai remporté mon premier Grand Prix en Afrique du Sud avec une Ferrari qui était la troisième auto."

"Ce que je veux dire, c'est que ça a lancé ma carrière car j'avais une voiture compétitive. Ce qui est important aux États-Unis, c'est de toucher des fans différents. Peut-on imaginer la publicité que ce serait si Josef Newgarden par exemple, en tant que Champion IndyCar, était invité par Mercedes, Ferrari ou Red Bull sur une troisième voiture au Grand Prix des États-Unis ? Il y aurait probablement 40'000 personnes en plus."

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF71H, Esteban Ocon, Racing Point Force India VJM1, Sergio Perez, Racing Point Force India VJM11, Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18, et Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H, au départ

"On peut se cacher derrière des choses comme la problématique du moteur, mais on peut y remédier. Par exemple, la voiture invitée ne peut pas marquer de points. Est-ce que ça ne serait pas une manière intéressante d'accroître la popularité ? Faites venir un pilote chinois, un pilote japonais, de n'importe quel pays différent dans lequel on va, s'il y a un pilote star que l'équipe veut prendre seulement pour une course. Laissez au moins la porte ouverte à cette possibilité. J'ai conscience que les temps changent, mais imaginez la valeur publicitaire pour la discipline. Je pense que c'est impossible à mesurer."

Pas de perdant, que des gagnants ?

Le concept de troisième voiture est particulièrement mal vu par les équipes du milieu et du fond de grille, qui y verraient un frein supplémentaire dans leur ambition de ne pas être reléguées trop loin des avant-postes. S'il comprend ces inquiétudes, Mario Andretti estime que leur légitimité est à relativiser par rapport à tout le bien que pourrait faire l'engagement de monoplaces sous la forme de "wild-card".

"La compétition reste la compétition. On voit les choses dans leur ensemble", précise l'Américain. "Si tout à coup on doit penser à favoriser une équipe, ce n'est pas ça qui fait grandir. Il faut utiliser toutes les cartouches du fusil pour essayer de faire avancer la cause commune."

"Si ça devient plus populaire, alors les plus petites équipes ont également une meilleure chance d'avoir un plus gros sponsor. N'importe quelle équipe aurait évidemment cette opportunité, pas seulement les top teams, mais quel intérêt pour un Champion Indy d'aller dans une Sauber ou une Haas, où la seule chance est peut-être de signer un top 10 ? Pour quiconque qui serait invité, ça pourrait aussi être un désastre individuel, mais qu'il en soit ainsi."

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