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Après Shanghai, Renault (se) pose des questions

Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11, contraint à l'abandon, moteur cassé

Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11, contraint à l'abandon, moteur cassé

XPB Images

Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11 a abandonné avec un moteur cassé
Remi Taffin, Renault Sport F1 et le Dr Helmut Marko, Red Bull
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11
Franz Tost, Scuderia Toro Rosso, Team Principal et Remi Taffin, Renault Sport F1
Max Verstappen, Scuderia Toro Rosso
Cyril Abiteboul, Renault Sport F1
Daniil Kvyat, Red Bull Racing RB11 et Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11, en lutte pour une position
Cyril Abiteboul, Renault Sport F1 et Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11

Ricciardo, Kvyat, Verstappen et Sainz : tous les pilotes propulsés par un moteur Renault ont été victimes de problèmes mécaniques en Chine. Si Sainz fut le moins touché par des soucis liés à l'unité de puissance, la course de Ricciardo s'en est retrouvée compromise tandis que Kvyat et Verstappen ont été contraints à l'abandon.

Alors que le manque de fiabilité des unités de puissance Renault avait provoqué la colère du clan Red Bull dès le Grand Prix d'Australie, le constructeur français avait ensuite promis de prendre moins de risques afin d'assurer la fiabilité de son matériel.

Si le rendez-vous malaisien n'avait pas posé de problèmes majeurs à la marque au losange,  la situation fut tout autre du côté de Shanghai ce week-end.

"Nous avons rencontré divers problèmes et nous n’avons pu fournir aux pilotes le matériel nécessaire," admet Rémi Taffin, Directeur des Opérations chez Renault Sport. "Lors de la séance qualificative déjà, Ricciardo a été victime d’un souci sur sa voiture et nous avons préféré changer le moteur à combustion interne, par précaution."

"Nous avons ensuite connu deux casses moteur imprévisibles durant la course. Nous pensons qu’il s’agit du même problème pour Daniil [Kvyat] et Max [Verstappen]. Cette spécification a pourtant tourné de manière fiable, au banc comme en piste, pendant plusieurs milliers de kilomètres. Nous devons essayer de comprendre ce qu’il s’est passé. De nouvelles séances d’essais sur le banc moteur sont prévues cette semaine et elles vont nous permettre de revenir dans de bonnes conditions à Bahreïn."

L'approche de Renault mise en cause ?

De son côté, le Directeur Général Cyril Abiteboul ne s'attendait pas à une telle désillusion en matière de fiabilité.

"Nous nous attendions à ce que le Grand Prix de Chine ne nous convienne pas en matière de performance, mais nous ne pensions pas que la fiabilité ferait défaut."

En réalité, Renault semble payer l'introduction prématurée du nouveau bloc 2015.

"L’introduction anticipée de nouveaux moteurs lors des premières courses a malheureusement pour effet de reporter les défaillances de la première spécification. C’est un défi supplémentaire avec lequel il nous faut composer," explique Abiteboul.

Nous allons réagir et trouver les solutions, comme nous l'avons fait après Melbourne.

Cyril Abiteboul, Directeur Renault Sport F1

Sortant d'une saison 2014 largement compromise par les problèmes de fiabilité, pourquoi Renault Sport a-t-il décidé de prendre autant de risques début 2015? Sans doute pour tenter de rattraper le retard concédé à Mercedes l'an dernier, mais le résultat fait mal aux tricolores : non seulement le constructeur allemand est toujours bien devant, mais Ferrari semble également avoir largué Renault côté moteur.

"Nous avons déjà fait le point avec Red Bull et Toro Rosso et le constat est clair : nous allons analyser les raisons de ces casses et accélérer la mise en place des mesures permettant d’obtenir une fiabilité sans faille," poursuit Abiteboul.

"Avec seulement cinq jours avant Bahreïn, nous savons que Sakhir sera un nouveau test pour nous. Ceci dit, nous allons réagir pour trouver des solutions, comme nous avons su le faire avec la "driveability" après Melbourne. Plus le défi est difficile à relever, plus notre motivation doit être grande."

Si la méthode Coué semble adoptée par les dirigeants de Renault Sport F1, il est en revanche moins sûr que les têtes pensantes de Red Bull Racing en fassent de même en décidant de jouer les éternels optimistes. La hache de guerre avait été enterrée par les deux parties quelque jours avant le Grand Prix de Chine, mais pour combien de temps?

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