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L'Arabie saoudite se défend d'utiliser la Formule 1 à des fins politiques

Le Grand Prix d'Arabie saoudite n'aura pas vocation à redorer l'image du pays selon le responsable de la Fédération du sport automobile du pays, en réponse aux critiques des défenseurs des droits de l'Homme, à l'image de l'ONG Amnesty International.

Le drapeau de l'Arabie Saoudite

Le drapeau de l'Arabie Saoudite

Sam Bloxham / Motorsport Images

L'Arabie saoudite accueillera la Formule 1 à partir de la saison 2021, pour une course nocturne dans les rues de Djeddah. Deux ans plus tard, le Grand Prix quittera la deuxième plus grande ville du pays pour Qiddiya, sur un circuit permanent. L'arrivée de cette épreuve a suscité des critiques, l'ONG Amnesty International prévenant la F1 que l'Arabie Saoudite utilisera le championnat pour "laver par le sport le bilan catastrophique du pays en matière de droits de l'Homme."

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Le Prince Khalid Bin Sultan Al Faisal, président de la Fédération saoudienne du sport automobile, a conscience du mécontentement suscité par l'arrivée de cette course au calendrier mais il y voit une étape dans l'ouverture du pays, préférant cette approche à une fermeture totale des frontières.

"Je ne les critique pas, quand on ne connaît pas un pays, on en a une certaine image", a-t-il déclaré en réponse aux détracteurs. "Je me rappelle que quand mes parents m'ont dit que l'on allait se rendre à New York, j'étais terrifié. Je pensais qu'on me tirerait dessus dans la rue, parce que je n'y étais jamais allé. Donc je ne sais pas pourquoi ils s'emballent sur la question des droits de l'Homme, c'est parce qu'ils ne se sont jamais rendus en Arabie saoudite. Donc c'est pour ça qu'en nous ouvrant, j'espère que des gens viendront en Arabie saoudite, verront le pays, puis diront ce qu'ils ont vu, cela permettra peut-être aux gens de changer d'avis."

Le Prince Khalid rappelle que les mêmes réticences entouraient l'arrivée du Dakar et de la Formule E dans le pays, estimant que les opinions ont depuis évolué. "On a eu la même chose avec le Dakar, beaucoup de gens sont venus... Environ 3000 participants et pilotes sont venus. La plupart avait la même impression et ils n'étaient pas satisfaits. Même en Formule E, chez BMW et dans d'autres équipes, ils disaient qu'ils ne voulaient pas se rendre en Arabie souhaite. Mais ils sont venus, ils nous ont vus et rencontrés, et ils ont changé d'avis sur l'Arabie saoudite."

"C'est l'un des problèmes et nous avons cette mauvaise image parce que nous étions fermés, notre pays était fermé. Donc une partie de notre ambition est d'ouvrir le pays, d 'accueillir les gens pour qu'ils voient qui nous sommes réellement. Nous n'avons rien à cacher. Si nous voulions utiliser le sport pour redorer notre image ou autre chose, nous fermerions notre pays, et comme ça vous ne pourriez pas venir et voir les gens."

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La question des droits de l'Homme a été évoquée par les dirigeants de la F1 d'après le Prince Khalid, selon "le sport rassemble les gens et les unit" et permettra de mieux faire connaître le pays. "Nous en avons clairement discuté. Et je sais, c'est peut-être une chose que beaucoup de gens disent au sujet de l'Arabie saoudite, mais nous ne sommes pas comme les autres pays. Nous savons que nous sommes différents. Nous avons notre culture. Il y a des choses que les gens peuvent faire ailleurs et qu'ils ne peuvent pas faire ici. Mais il faut respecter nos différences, et nous ouvrons notre pays à tout le monde. Nous n'avons aucune discrimination, donc tout le monde peut venir. Il n'y a pas de ségrégation, qu'on soit un homme ou une femme. Nous savons que nous sommes différents, mais nous respectons nos différences. Et c'est une chose que nous prenons au sérieux."

Sur la question des droits des femmes, Amnesty International a souligné qu'un long chemin restait à faire : "Malgré la fanfare autour du fait que les femmes saoudiennes ont finalement été autorisées à conduire une voiture sans se faire arrêter, les autorités ont récemment enfermé et torturé plusieurs militantes des droits des femmes de premier plan, dont Loujain al-Hathloul et Nassima al-Sada", a indiqué l'ONG lorsqu'elle a exprimé son inquiétude sur la création de la course.

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