Arrivabene - "Il faut que l’on garde les pieds sur terre"
Photo de: XPB Images
Maurizio Arrivabene est un homme heureux! Alors que Ferrari semblait marquer le pas à l’approche du milieu de la saison, le Cheval Cabré a de nouveau brillé, avec une deuxième victoire cette année décrochée par Sebastian Vettel en Hongrie.
S’il peut y avoir une pointe de déception en raison du problème moteur qui a privé Kimi Räikkönen de compléter un probable doublé, ou au moins le podium, la satisfaction d’avoir maîtrisé les éléments de bout en bout l’emporte. Le tout grâce à un départ osé mais payant de la part des deux monoplaces rouges.
"C’est une bonne victoire, car c'était une course difficile, avec un très bon départ des deux pilotes", se réjouit le directeur de Ferrari au micro de Sky Sports. "C’est dommage pour Kimi, qui a eu un problème, mais je dois dire que 2 victoire et 8 podiums à la mi-saison, nous sommes sur le bon chemin!"
Mener la course, ça change la vie!
Au championnat, l’opération est belle pour l’écurie de Maranello, qui reprend 25 points d’un coup à Williams et s’échappe au deuxième rang du classement, toujours loin derrière Mercedes. Mais tout n’est pas encore parfait, après un vendredi qui était par exemple inquiétant, ou avec les soucis de fiabilité qui ne sont pas totalement écartés. "Il faut que l'on garde les pieds sur terre", prévient l’Italien.
Classements : Les championnats après Budapest
Il n’empêche que la Scuderia a frappé fort sur le Hungaroring, où elle n’avait plus connu la victoire depuis 2004 avec un certain Michael Schumacher. Le rythme des deux SF15-T a impressionné, notamment en début de course, mais Arrivabene rappelle qu’être en tête dès le début de la course change fondamentalement les choses.
"Vous savez, quand vous êtes devant, c'est plus simple, on économise un peu les pneus par exemple, mais il est aussi vrai que vendredi nous avions de gros problèmes à résoudre, et on n'a pas pu régler parfaitement la voiture. Mais aujourd'hui, tout s'est passé parfaitement", souligne-t-il.
Déjouer les vents contraires
L’intervention de la voiture de sécurité suite à l’accident de Nico Hülkenberg a pourtant bien failli coûter la victoire à Ferrari.
"Les Safety Car font partie de la course, parfois cela vous aide, parfois cela ne vous aide pas, c'est comme ça. Je reste un être humain, et j'ai donc été très déçu de voir la voiture de sécurité en piste. Ricciardo était rapide, c'est sûr, mais si on avait pu choisir nous-mêmes les pneus, ça aurait été une course plus fluide peut-être."
Désormais, les regards se tournent vers les Ardennes belges, où la F1 se retrouvera après quelques semaines de congés méritées : "Spa est un circuit où la course sera difficile pour nous, mais on va garder les pieds sur terre et on va travailler du mieux possible pour continuer sur cette voie."
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