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Aucun regret pour Russell malgré le pari raté des slicks

George Russell a conclu ses qualifications par une sortie de piste à Montréal, mais il ne regrette rien.

George Russell, Mercedes W13, dans les stands

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

George Russell est le fer de lance de Mercedes depuis le début du week-end au Grand Prix du Canada. Lors de chaque séance, des Essais Libres 1 à la Q2, la Flèche d'Argent la plus rapide était celle pilotée par le jeune Anglais, même si c'était parfois lié à des réglages différents pour son aîné Lewis Hamilton.

Sur la piste séchante du Circuit Gilles Villeneuve, Russell a tenté un pari en Q3 : chausser les pneus slicks afin d'arracher la pole position à un Max Verstappen dominateur. Pari perdu, puisqu'il est parti à la faute dès le premier enchaînement, qui était le plus humide, et ne s'est ainsi qualifié que huitième. Il n'a toutefois aucun regret, en témoignent ses propos après la séance.

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George, que s'est-il passé ?

Je crois que c'est plutôt évident ! Je veux me battre pour la pole position, je ne suis pas là pour me contenter de la troisième ou de la quatrième place. J'ai vu la trajectoire sèche apparaître, et il suffit d'un virage pour être pris au piège. Pour moi, c'étaient les virages 1 et 2. La situation était la même l'an dernier à Sotchi quand je faisais partie des trois pilotes à passer des intermédiaires aux slicks, et je me suis qualifié troisième avec Williams. Bref, le risque est élevé, mais l'éventuel gain aussi. Ça n'a pas payé aujourd'hui, mais la course est demain.

Vous aviez l'air très clair à la radio quand l'équipe vous a demandé ce que vous vouliez…

J'ai été surpris à Monaco par la rapidité de la transition [aux pneus slicks]. Ça m'a surpris à d'autres occasions également. Il suffit d'une demi-trajectoire sèche et tout est différent. La moitié de la piste était complètement sèche. Sur un autre quart, il y avait une étroite trajectoire sèche. Et dans le dernier quart, à savoir les virages 1 et 2, c'était encore en train de sécher. Comme je l'ai dit, il suffit d'un virage. En fin de compte, nous sommes là pour viser mieux et nous avons le rythme pour remonter demain.

Espériez-vous faire un second tour ? Y a-t-il eu des discussions quant aux dégâts ?

À ce stade, il était trop tard pour rentrer au stand. Avec le recul, j'aurais probablement dû rentrer au stand après le tour de sortie pour reprendre les intermédiaires, ce qui m'aurait donné un tour lancé à la fin ; je me serais probablement hissé à la quatrième place. Mais il faut tenter sa chance, parfois.

Vous êtes-vous rendu compte dans le tour de sortie des stands que ça n'allait pas fonctionner ?

Je me suis rendu compte que ça allait être très délicat, mais je me suis dit qu'avec un tour de mise en température des gommes, ce dernier tour pouvait être le bon. Mais ce n'est pas toujours simple. Comme je l'ai dit, je suis content d'avoir tenté, car ça aurait pu payer. En fin de compte, je suis huitième, ce n'est pas la fin du monde.

Pas de regrets après ce pari, donc.

Non, pas du tout, car j'aurais probablement eu plus de regrets en m'étant qualifié troisième ou quatrième sans avoir tenté ça, à vrai dire. Ainsi va la F1.

Propos recueillis par Adam Cooper

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