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Bahreïn est prêt à concrétiser le projet de la F1 sur son "ovale"

Les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn se disent prêts à organiser une course de F1 sur le tracé "ovale" de Sakhir, bien qu'ayant été pris par surprise lorsque l'idée a été dévoilée.

Les fans en tribune

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

La piste "presque ovale" de Bahreïn peut-elle vraiment accueillir un Grand Prix de Formule 1 si le circuit venait à organiser deux manches en fin de saison ? Selon les patrons du circuit, c'est possible, même si ce tracé n'a jamais été utilisé auparavant pour la compétition et que l'idée doit encore être officiellement discutée avec la F1 ou la FIA. En effet, lorsque le directeur général de la F1, Ross Brawn, a laissé entendre la semaine dernière que le tracé extérieur constituait une alternative possible pour une seconde course, il s'agissait d'une découverte pour les dirigeants du Circuit International de Bahreïn (BIC).

"Nous avons également été surpris par les propos de Ross !" confie le Cheikh Salman bin Isa al-Khalifa, directeur du circuit, à Motorsport.com. "Il y a quelque temps, ils nous ont demandé si nous serions ouverts au fait d'accueillir plus d'une course s'il y avait des problèmes pour trouver des alternatives. C'est la seule chose dont je dispose officiellement de la part de la F1. C'était lorsqu'ils essayaient de finaliser les Grands Prix européens. Nous avons donc dit que nous pouvions nous pencher sur la question. Cette idée d'une configuration différente est nouvelle, notamment avec les détails donnés par Ross. Mais c'est intéressant et faisable."

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L'idée est nouvelle pour le BIC mais elle a clairement été analysée par la F1. Des personnes réputées travaillent pour Ross Brawn, dont le directeur de la performance du véhicule, Craig Wilson. Cet ancien ingénieur de chez Williams a pour mission spécifique d'étudier les circuits et de promouvoir les opportunités de dépassement. Il a notamment contribué aux dessins des circuits de Hanoï et de Miami.

Concernant le tracé extérieur du circuit de Sakhir, la F1 l'a presque sillonné par le passé, lorsqu'elle a emprunté pour l'édition 2010 du Grand Prix la version Endurance. Si les monoplaces étaient allées tout droit au niveau des virages 9 et 10 de cette piste Endurance, elles auraient rejoint la piste extérieure dont on parle aujourd'hui. "Nous ne l'avons jamais utilisée pour une course", explique le Cheikh Salman à son sujet. "Elle a principalement été conçue pour que l'on puisse utiliser en même temps le tracé intérieur et le tracé extérieur. Cette boucle, que Ross appelle l'ovale, est une piste séparée de la piste intérieure que nous utilisons pour les courses de club. Ce que nous avons fait par le passé, c'est l'utiliser pour des événements promotionnels, notamment pour Rolls Royce car ils ne voulaient pas de virages avec des gros freinages." 

Selon Fayez Ramzy, directeur des opérations du circuit de Bahreïn et membre de la commission FIA des circuits, le circuit extérieur est officiellement prêt à être utilisé par la F1. "En ce qui concerne l'homologation et la sécurité, j'ai parcouru ce circuit avec Charlie Whiting", indique-t-il. "C'est lui qui l'a homologué à l'époque. Aux yeux de la commission FIA des circuits, c'est à peu près le circuit Endurance avec des morceaux en moins, et avec une petite ligne droite pour relier le tout. Pour ce qui est des commissaires, de l'aspect sportif, de la fonctionnalité, du système de chronométrage, c'est prêt à être utilisé."

Le tracé possible du deuxième GP de Bahreïn 2020

Ce tracé serait spectaculaire et rapide pour des F1, avec un temps au tour très court. Avec 3,543 kilomètres à parcourir, c'est 1,869 km de moins que le circuit du Grand Prix habituel et 783 mètres de moins que le Red Bull Ring, où la pole a été signée l'an dernier en 63 secondes. La quête du tour idéal en qualifications serait également passionnante. "C'est un circuit avec peu d'appui aérodynamique", détaille le Cheikh Salman. "Il n'est pas question que je le compare à Monza, mais c'est une piste où vous allez faire rouler les voitures avec le minimum d'appui, donc il y aura de l'aspiration. Espérons qu'il soit possible d'avoir trois zones de DRS."

Il y aurait également de bonnes opportunités de dépassement : "Il y a toujours le virage 1 et le virage 4, et habituellement, ceux qui font une erreur au virage 1 perdent du terrain jusqu'au virage 4. Il y a des opportunités de dépassement ici. À la sortie des virages 4-5-6, ce serait à fond pour une F1. Puis il y aurait un gros freinage avec de l'angle pour la chicane. C'est une zone où il peut y avoir des erreurs, mais peut-être pas de dépassement. Ensuite, il y a une autre longue droite pour rejoindre le dernier virage, avec 200 ou 300 mètres de plus par rapport au circuit de Grand Prix. C'est presque aussi long que la ligne droite des stands."

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Comme Ross Brawn l'a fait remarquer, l'une des problématiques d'organisation serait de disposer de tout l'équipement de chronométrage et de télévision sur deux tracés différents à une semaine d'intervalle. Néanmoins, il ne s'agit pas d'un obstacle logistique. Pour le moment, tout n'est que théorique puisque le calendrier de deuxième partie de saison n'est pas connu. Abu Dhabi a provisoirement été repoussé au 13 décembre, laissant les dates du 29 novembre et du 6 décembre disponibles pour Bahreïn.

"Nous attendons encore que certaines choses soient annoncées", fait savoir le Cheikh Salman. "C'est encore approximatif pour notre Grand Prix et pour Abu Dhabi. Ce n'est pas encore fixé. S'agira-t-il d'un paddock complet ou d'un demi-paddock ? Il y a des questions que nous nous posons nous-mêmes. Nous interrogeons également le gouvernement. Aujourd'hui, les lois à Bahreïn n'ont pas beaucoup changé pour les événements publics, donc c'est encore en suspens. Il y a des choses qui nous aideraient si nous le savions officiellement. Je travaille avec le gouvernement pour savoir quand cela va changer. Et ils ne peuvent pas répondre dans l'immédiat. Il y a des restrictions de voyage, des restrictions locales. Il y a beaucoup de discussions autour de ça : à quoi ressemblera le monde lorsque les vols reprendront ? Il y a des pays avec une quarantaine de 14 jours. Est-ce que ça continuera ? Nous aimerions avoir des réponses rapidement mais nous comprenons qu'il soit un peu idiot de penser qu'il est possible d'y répondre maintenant."

Cependant, le circuit de Bahreïn ne peut pas attendre trop longtemps pour connaître les dates auxquelles viendra la F1, de manière à pouvoir s'organiser. "C'est l'été actuellement, donc il n'y a pas grand-chose sur la piste. En septembre-octobre, nous serons occupés. Cette année est un point d'interrogation car nous ne pouvons pas beaucoup rouler actuellement, mais il y a de l'intérêt de la part de championnats asiatiques. Le WEC a également annoncé sa présence ici pour le 21 novembre. C'est une préoccupation pour moi que d'organiser deux événements internationaux en une semaine."

Ross Brawn et Chase Carey ont tous les deux l'espoir de voir les spectateurs assister à des Grands Prix en fin d'année, mais Bahreïn se prépare au scénario d'une course à huis clos. "Nous devions faire ainsi en mars", rappelle le Cheikh Salman. "Je pense que c'était la bonne chose à faire à ce moment-là et nous aurons la même approche. Cependant, si le monde bouge et que nous pouvons le faire correctement [avec du public], nous le ferons. Je ne pense pas que ce soit le cas. Ce sera peut-être ouvert mais limité. Je n'aime pas réfléchir dans un sens ou dans l'autre, j'essaie de maintenir nos options ouvertes puis de prendre le bon chemin. Ce sera intéressant de voir comment se passent les Grands Prix européens."

L'autre problème pour Bahreïn concerne 2021, puisqu'en temps normal le Grand Prix a lieu au mois de mars et la promotion débute dès novembre. Dans le cas de trois courses sur le circuit en quatre mois, le scénario serait inhabituel. "Ce sont des choses que j'ai à l'esprit", assure le Sheikh Salman. "C'est une grosse demande pour l'équipe, et comment fait-on pour réussir cela ? Ce sont des questions que nous posons à la F1, et je pense que c'est pour cela qu'ils prennent leur temps. Ils sont concentrés sur cette saison, mais pour nous il est important de comprendre. Nous devons prévoir."

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