Bahreïn-Shanghai, le grand-écart qui rassure Force India

Depuis le début de la saison, Force India fait preuve d’une régularité exemplaire qui lui permet d’émerger à la troisième place du championnat constructeurs. Nico Hülkenberg fait ainsi partie des quatre seuls pilotes à avoir inscrit des points lors de chacun des quatre premiers Grand Prix de la saison, ne terminant jamais au-delà de la sixième place. Quant à Sergio Pérez, il a scoré par trois fois et décroché un podium inattendu à Bahreïn.

Après ce podium, l’écurie indienne aurait pu vivre comme une déception le fait de voir ses deux monoplaces terminer 6e et 9e le week-end dernier à Shanghai, mais c’est au contraire une grosse satisfaction. Team principal adjoint de l’écurie, Bob Fernley explique pourquoi avec beaucoup de pragmatisme, revenant sur les caractéristiques des deux circuits.

« C’est probablement un résultat encourageant, car ce n’est pas un circuit où nous sommes le plus performant, c’est même l’un de nos talons d’Achille », a-t-il confié à Autosport en faisant référence au tracé de Shanghai. « Nous avons été en difficulté là-bas ces dernières années, alors avoir le niveau de performance que nous avons eu, et avoir toujours terminé dans le top six lors des quatre premières courses sur des circuits complètement différents, c’est encourageant. »

Si Bahreïn est le circuit de prédilection par excellence pour la VJM07 à moteur Mercedes, et si Shanghai est celui qui lui convient le mieux dans le calendrier, Fernley en tire alors des conclusions simples et logiques.

« Ce circuit [de Shanghai] est très spécifique et c’est un défi pour nous, tandis que Bahreïn est exactement l’opposé », insiste-il. « L’un convient très bien à la voiture et l’autre n’est pas fait pour nous. Et tous les autres sont entre les deux. »

« Nous allons encore en avoir qui sont davantage comme Bahreïn, et certains qui sont comme la Chine, mais globalement tous les autres ont des caractéristiques situées entre les deux. Cela signifie que sur les meilleurs circuits pour nous, nous sommes potentiellement sur le podium, et sur les pires circuits nous pouvons terminer dans le top six. C’est la régularité dont nous avons besoin pour relever un gros challenge au niveau du championnat constructeurs. »