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Baldisserri dénonce le "climat de peur" chez Ferrari

Ancien ingénieur en chef et directeur de la Ferrari Driver Academy, Luca Baldisserri ne mâche pas ses mots quant à l'organisation de la Scuderia et à la pression qui est mise sur ses employés.

Maurizio Arrivabene, Ferrari, Team Principal

Photo de: XPB Images

Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H
Fernando Alonso, McLaren, avec Luca Baldisserri, directeur de la Ferrari Driver Academy
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H et son équipier Kimi Raikkonen, Ferrari SF16-H en lutte pour une position
Mattia Binotto, directeur technique Ferrari lors de la conférence de presse de la FIA
Sebastian Vettel, Ferrari
Sebastian Vettel, Ferrari lors de la parade des pilotes
Sebastian Vettel, Ferrari SF16-H

La saison 2016 de Ferrari est éprouvante et, à quatre Grands Prix de la fin du championnat, l'équipe italienne n'a toujours pas remporté la moindre course. Après un cru 2015 encourageant, ponctué de trois succès, la Scuderia a même perdu du terrain sur Mercedes et n'occupe que la troisième place du Championnat constructeurs, derrière Red Bull Racing. 

Cet été, le directeur technique James Allison a fait ses valises, à la suite de quoi une réorganisation interne a eu lieu, sans recrutement majeur mais en replaçant, selon Arrivabene, les bonnes personnes aux bons postes. Pour Luca Baldisserri, ancien ingénieur en chef qui a quitté Maranello l'an dernier, le problème de Ferrari est d'avoir un personnel qui vit sous une pression et une crainte permanentes. 

"Malheureusement, ni [le président] Marchionne, ni [le directeur] Arrivabene n'ont d'expérience en course automobile, une culture que la Scuderia d'aujourd'hui a perdu", lâche Baldisserri dans les colonnes de la Corriere dello Sport. "Ils ne forment plus une équipe, mais un groupe de gens effrayés. Il y a un climat de peur. Les gars ne prennent pas de risques, de peur d'être virés honteusement."

Besoin d'une organisation "militaire"

Suite au départ de James Allison, Ferrari a opté pour une organisation plus "horizontale", avec des groupes de travail, sans passer par le recrutement d'un profil réputé. Pour Baldisserri, qui a également dirigé la Ferrari Driver Academy, cette orientation est une erreur.

"Ça ne veut rien dire", assure-t-il en évoquant la structure horizontale. "La chaîne de commande en Formule 1 doit être plus verticale : elle doit être militaire. Les numéros un sont là pour montrer la voie, pour motiver le personnel, pour décider, et si vous faites une erreur, vous ne devriez pas être viré. C'est arrivé à Allison, une grande perte."

Dans l'organigramme Ferrari, Allison a été remplacé par Mattia Binotto. Un profil qui n'est pas idéal selon Baldisserri. 

"Mattia sait comment motiver les gens, il a une grande expérience, mais ce n'est pas un directeur technique", regrette-t-il. "Il sait qu'il ne peut pas concevoir une voiture et qu'il n'a pas une connaissance profonde du châssis, de l'aérodynamique ou de la partie mécanique. En revanche, ce serait un bon directeur d'équipe."

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