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Interview

Beitske Visser garde la F1 pour objectif

À l'aube de sa troisième campagne en Formule V8 3.5, Beitske Visser déclare conserver la Formule 1 comme objectif même si elle ne se vise pas explicitement le titre pour 2016.

Beitske Visser, Venezuela GP Lazarus

Beitske Visser, Venezuela GP Lazarus

GP2 Series Media Service

Beitske Visser
Beitske Visser
Beitske Visser
Beitske Visser
Beitske Visser
Beitske Visser, dans la pitlane GP3
Beitske Visser
Beitske Visser, Trident
Beitske Visser
Beitske Visser, AVF
Beitske Visser, AVF

Alors qu'aucune femme n'a pris le départ d'un Grand Prix depuis maintenant 40 ans, Visser voit son avenir en monoplace, elle qui est probablement la femme la plus proche de la Formule 1 à l'heure actuelle (Carmen Jordá n'ayant que peu de chances d'accéder un jour à un baquet de titulaire, malgré son poste de pilote de développement chez Renault).

"Je veux continuer à courir en monoplace", déclare Visser pour Motorsport.com. "Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve, mais pour l'instant, mon objectif reste d'atteindre la Formule 1."

C'est en 2012 que la Néerlandaise, qui va sur ses 21 ans, a fait ses débuts en monoplace, se classant huitième d'ADAC Formel Masters (l'ancêtre de l'ADAC F4). Il faut souligner que victime d'une blessure, Visser avait manqué deux meetings, et aurait donc pu prétendre à un meilleur résultat final.

Ces performances honorables lui ont permis de recevoir le soutien de Red Bull en 2013, mais cette saison-là a été décevante, avec une nouvelle huitième place dans le même championnat.

Perdant l'appui de la marque au taureau, Visser a rejoint la Formule Renault 3.5 avec AVF, mais a souvent évolué en deuxième moitié de tableau lors de ses deux années passées dans la discipline. Seules exceptions : quelques courses dans les points dont une cinquième place à Jerez en 2014, et une deuxième place en qualifications à Spa-Francorchamps l'an dernier... avant d'être disqualifiée pour fond plat non-conforme.

"J'ai beaucoup appris avec AVF. C'était un grand saut de passer de l'ADAC Formel Masters à la Formule Renault 3.5. Il y avait beaucoup de choses auxquelles s'habituer et la voiture de 3.5 est assez exigeante physiquement par ailleurs."

"Nous savions que nous ne serions pas à l'avant du peloton d'emblée, mais j'ai fait de gros progrès pendant ma première saison, qui s'est conclue par la cinquième place à Jerez. Dans ma deuxième année, je n'ai pas eu beaucoup de chance et j'ai fait un peu trop d'erreurs", ajoute-t-elle avec honnêteté.

Le GP3 a été envisagé

Ayant participé aux meetings GP3 de Barcelone en 2014 et de Spa-Francorchamps en 2015, Visser a un temps envisagé de rejoindre l'antichambre du GP2 avant de se décider en faveur d'une troisième campagne en F3.5, affirmant que sa nouvelle équipe, Pons Racing, est le bon endroit où évoluer.

"Nous avions le choix entre passer en GP3 et faire une autre année de 3.5", révèle-t-elle. "Nous avons choisi la deuxième option parce que nous avons reçu une bonne offre de Pons. J'ai déjà travaillé avec eux en tant que coach de pilote pendant deux jours cet hiver et ça s'est très bien passé. J'ai discuté avec mon manager et mes sponsors, et j'ai décidé que c'était le bon choix pour ma carrière."

Bien que nombreux soient les pilotes qui déclarent viser le titre à chaque saison, la Néerlandaise préfère rester prudente malgré son expérience dans la discipline.

"Je ne me suis pas dit que je devais finir l'année dans une certaine position. Le plus important, c'est que je travaille bien avec l'équipe pendant les essais de pré-saison et que nous apprenions autant que possible ensemble. Après cela, nous verrons où nous sommes."

La Formule V8 3.5 reste le même championnat

Quant à l'avenir de l'ancienne Formule Renault 3.5 après la perte du soutien du Losange, Visser est loin de s'affoler, estimant que cela ne change pas la nature du championnat.

"Cela ne m'inquiète pas. C'est vrai qu'on perd le nom, et peut-être que ce sera plus difficile pour le championnat à l'avenir. Mais pour nous, pilotes, tout reste pareil. Nous pilotons la même voiture. Même si on regarde les pilotes confirmés jusqu'à présent, le niveau reste en fait le même", conclut-elle.

Il est vrai qu'avec des pilotes tels que Tom Dillmann, Louis Delétraz ou encore Matthieu Vaxiviere déjà engagés, sans parler des noms connus comme Aurélien Panis et Pietro Fittipaldi, la saison s'annonce fort intéressante !

Propos recueillis par Erwin Jaeggi

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