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Ben Sulayem : "Hamilton n'est pas 100% prêt à répondre"

Désormais à la tête de la FIA, Mohamed Ben Sulayem dit avoir pris contact avec Lewis Hamilton et comprendre sa position, alors qu'il insiste sur sa volonté de tirer les leçons de la polémique du Grand Prix d'Abu Dhabi.

Le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes, salue les fans depuis le podium

Le deuxième Lewis Hamilton, Mercedes, salue les fans depuis le podium

Zak Mauger / Motorsport Images

Élu nouveau président de la FIA le mois dernier, Mohammed Ben Sulayem a redit son intention de régler en priorité le dossier polémique du Grand Prix d'Abu Dhabi 2021, où Max Verstappen a été sacré Champion du monde aux dépens de Lewis Hamilton. Le successeur de Jean Todt tient la position qu'il a rendue publique lors de son élection, insistant sur son intention de faire toute la lumière sur les événements afin d'améliorer ce qui peut l'être. Le tout sans compromettre un seul instant "l'intégrité de la FIA", dont il rappelle être le garant.

"J'ai été élu il y a deux semaines", a rappelé Mohammed Ben Sulayem en marge de sa présence sur le Dakar 2022. "J'étudie tous les faits. Je pense que nous avons un sport dynamique, et que nous devons être dynamiques. Nos règlements peuvent toujours être améliorés, et qu'il y ait un incident ou qu'il n'y en ait pas, notre réglementation doit être améliorée. Le développement du sport automobile est très rapide, il n'est plus ce qu'il était il y a cinq ans. Nous devons donc nous y adapter, et nous devons être proactifs plutôt que réactifs."

"Je vais étudier le cas de ce qui s'est passé à Abu Dhabi. J'y étais, c'était notre organisation, et une décision sera prise quant à la manière d'aller de l'avant, sans aucune pression que ce soit. C'est mon devoir de protéger l'intégrité de la FIA, mais ça ne veut pas dire que nous ne nous penchons pas sur notre réglementation, et s'il y a la moindre amélioration à apporter, nous le ferons."

Ne juger personne sans tout savoir

Les décisions prises par la direction de course à Yas Marina dans sa manière d'appliquer la procédure de voiture de sécurité ont suscité une colère immense chez Mercedes, qui a certes retiré son appel mais a soutenu la décision de Lewis Hamilton de boycotter le gala de fin d'année de la FIA. Une attitude contraire à la réglementation, qui a poussé le nouveau président de l'instance internationale à rappeler qu'il ferait appliquer les textes si nécessaire. Une position qui a pu paraître inflexible il y a quinze jours et qu'il a tenu à préciser, sans toutefois la remettre en cause. À l'heure actuelle, Lewis Hamilton s'en tient au silence total qu'il a adopté depuis l'arrivée du Grand Prix d'Abu Dhabi.

"Je lui ai envoyé des messages", révèle Mohammed Ben Sulayem. "Je pense qu'il n'est pas 100% prêt à répondre dans l'immédiat. On ne lui en veut pas. Je comprends sa position, en tant que pilote, évidemment, il est à un niveau différent. Mais il y a aussi un règlement. Comme vous l'avez lu dans la presse, le nouveau président va sanctionner ; bien sûr ils [les médias] épicent beaucoup les choses avec ce qui est important pour les autres. Mais pour moi ce n'est pas particulièrement lié à un certain pilote ou à une certaine équipe. C'est général. Il y a des règles que nous devons respecter, et nous devons respecter l'intégrité de la FIA. Et je ne peux juger personne avant de connaître les faits exacts."

"En fait, mon premier objectif est de passer en revue tout le dossier Abu Dhabi. Je pense bien sûr qu'en n'étant pas présents au gala, c'est quelque chose que Lewis et son équipe savaient. Mais au final, on est aussi humain. Il y avait du stress et de la pression. Personnellement, je suis convaincu que tout va s'arranger. On ne peut pas penser au passé. Il y a beaucoup de choses à penser. Nous sommes ceux qui incarnons l'avenir."

L'attitude de Lewis Hamilton depuis sa défaite à Abu Dhabi provoque inévitablement des spéculations, notamment sur un hypothétique retrait de la Formule 1, doute accentué par les récents propos de Toto Wolff. Néanmoins, le nouveau président de la FIA ne croit pas à ce scénario. "Non, je ne le pense pas", avance-t-il. "Je vous pose la question : est-ce que Lewis a déclaré qu'il n'allait pas courir ? En tant que pilote, on dit les choses, on ne laisse pas les rumeurs ou quelqu'un le faire."

Propos recueillis par Sergio Lillo

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