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Berger juge Binotto trop esseulé à la tête de Ferrari

Gerhard Berger estime que le problème majeur de Ferrari à l'heure actuelle est de ne pas avoir suffisamment de leaders à des postes clés.

Mattia Binotto, directeur de Ferrari

Mattia Binotto, directeur de Ferrari

Simon Galloway / Motorsport Images

Invité du podcast F1 Nation régulièrement organisé par le site officiel de la Formule 1, Gerhard Berger a dressé un constat rude de la situation chez Ferrari. La Scuderia apparaît déjà en grande difficulté après un seul Grand Prix disputé en 2020, et même si Charles Leclerc a arraché une deuxième place en Autriche le week-end dernier, le niveau de la monoplace de Maranello inquiète. Aux yeux de l'ancien pilote autrichien, lui-même passé en son temps dans les rangs de l'écurie italienne, il devient urgent que celle-ci se restructure et ne laisse pas Mattia Binotto esseulé à sa tête.

"J'adore Mattia Binotto, c'était déjà l'un de mes ingénieurs, un type sympa, toujours intelligent, et un bon mec", explique Berger. "Mais quand on compare, Ferrari a une personne en avant sur le plan technique, sur le plan politique, le plan stratégique, etc, quand Red Bull a Christian Horner, qui est extrêmement compétitif, Adrian Newey qui est un génie dans son domaine et Helmut Marko qui est un requin avec toute son expérience du sport automobile. Si l'on prend Mercedes, c'est pareil : Andy Cowell, Niki Lauda [aujourd'hui disparu, ndlr], Toto Wolff. Tout le monde améliore l'équipe en même temps, au niveau politique, technique, et autre."

"Je me demande si l'organisation est suffisamment forte chez Ferrari. Ça a toujours été comme ça, même quand on se souvient de Ferrari avec Jean Todt. Oui, il était politiquement très intelligent. Il était toujours au maximum, il faisait tout. Il s'assurait que les Japonais travaillaient bien sur les pneus, avec Bridgestone à l'époque, etc. Et il y avait Ross Brawn, un gars fantastique et connaisseur, puis Rory Byrne, l'un des meilleurs ingénieurs de l'Histoire en Formule 1, et ensuite Michael Schumacher. Vous voyez, c'est ce groupe qu'il faut constituer pour réellement évoluer et avoir une équipe pour jouer le titre."

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La chute de performance de Ferrari la semaine dernière a également beaucoup fait parler car elle intervient quelques mois après l'accord secret passé avec la FIA au sujet de l'exploitation de son moteur. Les détails de cet accord demeurent confidentiels et l'équipe italienne refuse de les divulguer, ce qui alimente les spéculations, mais pour Berger il ne fait aucun doute que cela explique en grande partie le recul des monoplaces rouges dans la hiérarchie.

"Nous savons qu'il y a eu un problème l'année dernière, et la FIA a passé un accord secret, donc nous ne savons pas exactement ce qu'ils ont trouvé", rappelle Berger. "Mais le fait qu'ils ont trouvé quelque chose qui n'était pas dans le domaine légal a été clarifié. Je pense donc que le résultat [du GP d'Autriche] peut simplement en être le résultat. Quand on observe Ferrari, ils étaient près d'une seconde plus lents que l'an dernier, mais c'était pareil pour les autres équipes utilisant le moteur Ferrari. On peut voir qu'ils étaient plus lents que l'an dernier, quand les autres équipes étaient au même niveau ou bien plus rapides."

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