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Berger / Senna - Le sourire d'un ami

Ayrton Senna, Toleman Hart

Ayrton Senna, Toleman Hart

XPB Images

Ayrton Senna
Gerhard Berger dans la McLaren Honda
Gerhard Berger

Dans la préface du livre "La Vie d'Ayrton Senna", publié en 2003, Gerhard Berger signe une émouvante préface intitulée "Mon ami et coéquipier". Nous vous proposons la lecture de la seconde et dernière partie de celle-ci en ce premier mai, chargée de la lourde connotation de l'accident tragique d'Imola 1994.

"La dernière fois que je l’ai vu fut à l’hôpital de Bologne. Je savais qu’il était mourant et qu’il n’y avait aucune chance de le faire s’en sortir. Le Professeur Watkins m’a laissé rester dans sa chambre quelques instants seul avec lui, pour la dernière fois. J’ai passé quelques minutes avec lui, et voilà.

Dans cette vie, on est peu préparé à la mort. En fait, au cours de ma carrière, beaucoup de mes amis et coéquipiers sont morts – Michele Alboreto, Elio de Angelis, Roland Ratzenberger, Manfred Winkelhock, Jo Gartner, et ça continue comme ça. Mais de tous, Ayrton était mon ami le plus proche et bien que cela n’ait pas été complètement inattendu, cela fit vraiment mal.


Par la suite, remonter dans ma voiture de course fut ma réalisation la plus difficile en sport automobile. Puiser en moi fut très difficile, particulièrement lorsque ma fille vint me demander s’il était vrai qu’Ayrton était mort. Ce fut dur, mais tous les pilotes devaient faire face à la même chose en 1994. Voulions-nous encore le faire ? Etait-ce fou ? Ce furent des temps très difficiles et dramatiques. Mon dernier vrai souvenir d’Ayrton est lorsqu’il s’est retourné et m’a souri sur la grille, alors que les noms des pilotes étaient annoncés dans les haut-parleurs et que la foule de San Marin m’acclamait. C’était le sourire d’un ami qui était heureux de voir le soutien des gens et leur amour pour moi. C’est la dernière chose dont je me rappelle de lui". Gerhard Berger, Saint Marin, le dimanche 20 avril 2003.  Préface du livre "La vie d'Ayrton Senna", Tom Rubython / Paperback.

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