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Berthon revient sur ses premiers pas en F1

Après avoir effectué son retour en GP2 Series à Abu Dhabi, c'est sur le même circuit de Yas Marina que Nathanaël Berthon a réalisé ses débuts en Formule 1 au volant de la monoplace de l’équipe HRT, à l’occasion des essais privés réservés aux jeunes pilotes

Après avoir effectué son retour en GP2 Series à Abu Dhabi, c'est sur le même circuit de Yas Marina que Nathanaël Berthon a réalisé ses débuts en Formule 1 au volant de la monoplace de l’équipe HRT, à l’occasion des essais privés réservés aux jeunes pilotes.

Le Français a vécu une magnifique expérience, qui lui a permis de découvrir le milieu dans lequel il souhaite évoluer dans la suite de sa carrière. Il a cependant rencontré un léger problème de par sa taille, étant trop grand pour être parfaitement installé dans la F111.

"C’est une superbe expérience. J’ai beaucoup appris, c’était le but. La F1, c’est mieux que tout ce que j’ai pu piloter jusqu’ici. C’est même plus facile que je ne l’imaginais, au moins en ce qui concerne le pilotage lui-même. Du fait de ma taille, j’étais très mal installé dans la voiture, mon casque dépassait, il bougeait avec la vitesse, au point qu’il a fallu rehausser le pare vent du cockpit. J’ai roulé au plus fort du cagnard, alors que d’autres, les pilotes Virgin notamment, ont réalisé leurs meilleurs chronos à la fraîche. Les membres du team étaient contents de moi et ils me l’ont dit," a déclaré Berthon.

A Abu Dhabi, le pilote tricolore a découvert tout ce qu’il y avait à apprendre pour une première fois en Formule 1. Les procédures, les réglages au volant, l’utilisation de l'aileron arrière ajustable, tout ce qu’il n’avait jamais rencontré tant en Formule Renault 3.5 qu’en GP2 Series.

"Une fois dans la voiture, il y a énormément de procédures à apprendre, une multitude de paramètres à gérer en dehors du pilotage lui-même. Depuis le stand, grâce à la télémétrie, les ingénieurs disposent de toutes les données en direct. Ils interviennent plusieurs fois à chaque tour : fais ceci avec le DRS, fais cela avec la répartition du freinage, modifie la position de la cartographie moteur, règle ton différentiel, sachant que pour ce dernier il y a dix positions possibles suivant que l’on se trouve en entrée, en sortie ou dans le virage ! Sans parler des réglages aérodynamiques. Et encore, l’équipe HRT ne possède-t-elle pas le KERS ! Il faut être concentré à fond, c’est fou le nombre de boutons qu’il peut y avoir sur le tableau de bord d’une F1. Cela laisse une impression vraiment bizarre au début, mais en fait je m’y suis vite habitué," a-t-il expliqué.

La Formule 1 permettant de vous placer sous le feu des projecteurs, Berthon a commencé à sentir l’emballement médiatique lorsqu’il a pris la piste pour la première fois. Un premier tour parfaitement mené, qui en a étonné plus d’un au sein de HRT.

"Il y avait beaucoup de monde autour, les médias, cadreurs de TF1, photographe de l’Equipe... La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est de me dire: “là, t’as intérêt à ne pas caler en enclenchant la première !” J’ai pensé aussi qu’avec tout ce que j’avais à gérer en un tour, j’allais fatalement oublier quelque chose. Après trois virages, j’ai compris que j’y arriverais sans problème. J’étais très concentré et j’ai eu tout bon : les quatre contrôle réclamés, les bons rapports en virage. L’un des ingénieurs a imprimé les données, ce qu’il ne fait jamais parait-il, pour les montrer au patron, avec ce commentaire : “Je n’avais encore jamais vu un jeune effectuer un premier tour de F1 aussi propre, un peu trop vite même,”" a confié Berthon.

Lors de ces rookies days, le Français a découvert des méthodes de travail où le moindre mouvement est pris en compte. Après trois jours d’immersion chez HRT, il connaissait l’équipe par cœur et a apprécié l’expérience.

"Tout est minuté, réglé au millimètre. J’ai eu à faire face à de multiples débriefings, seul devant quatre personnes qui posent quantité de questions. Impressionnant. Pas question d’hésiter, ou d’avoir 30 secondes de retard sur le planning. HRT, bien que d’origine espagnole, est basée en Allemagne et composée en majorité d’Allemands, sous la direction du Dr Colin Kolles, qui possède la double nationalité allemande et roumaine. Il y a également de nombreux Espagnols parmi les ingénieurs. Après trois jours d’immersion, je les connaissais tous par leur prénom. Le directeur sportif et coordinateur technique, le Belge Jacky Eeckelaert, est un homme de grande expérience, que je n’ai guère croisé, car il se tenait en permanence dans son bureau de contrôle. Mais il n’a pas perdu une miette de mes différents relais, a conclu Berthon.

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