Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Analyse

Bilan 2018 - Gasly propulsé vers une opportunité inespérée

Grâce à une première saison en Formule 1 convaincante et à un jeu de chaises musicales favorable, Pierre Gasly courra pour Red Bull Racing en 2019. Mérité, prématuré, voire les deux ?

Pierre Gasly, Toro Rosso STR13

Pierre Gasly, Toro Rosso STR13

Andrew Hone / Motorsport Images

Bilans Saison 2018

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2018 de Formule 1, pilote par pilote.

En douze mois, la carrière d'un pilote peut basculer pour le meilleur comme pour le pire ; Pierre Gasly est bien placé pour le savoir. Le 20 août 2017, celui qui était Champion GP2 en titre était exilé au Japon, où il tentait de remporter le titre de Super Formula sans savoir avec certitude si les portes de la Formule 1 allaient s'ouvrir un jour ; le 20 août 2018, après ses 17 premiers Grands Prix dans l'élite, il était confirmé chez Red Bull Racing aux côtés de Max Verstappen pour la saison 2019.

Entre-temps, il a fallu relever le défi Toro Rosso-Honda. En premier lieu, Gasly a pu faire ses gammes pendant quelques courses fin 2017 au volant de la STR12 propulsée par Renault – tout comme son coéquipier Hartley. Un apprentissage bienvenu pour les deux rookies, qui débarquaient avec des expériences complémentaires : le Français avait effectué de nombreux tests en Formule 1 et récemment couru en GP2 et Super Formula, tandis que le Néo-Zélandais était double Champion du monde d'Endurance.

Pierre Gasly, Toro Rosso, parle aux journalistes

Cela n'était pas du luxe, car en 2018, il a fallu pallier avec une STR13 dont le groupe propulseur manquait encore un peu de puissance et dont le châssis affichait un niveau de performance plutôt irrégulier. On pouvait ainsi retrouver une Toro Rosso dans le top 6 en qualifications, comme à Bahreïn, en Hongrie ou au Japon, ou bien les deux éliminées en Q1, à l'image de Melbourne, Bakou, Hockenheim et Abu Dhabi.

Lire aussi :

Il était donc important de saisir les rares opportunités de s'illustrer, et c'est ce que Gasly a fait à merveille. Notamment dès la deuxième course, à Bahreïn, dont on se souviendra probablement comme de sa plus belle performance de l'année : le Normand a certes profité des abandons des Red Bull et de Kimi Räikkönen, mais il n'a jamais été menacé pour la quatrième place. De surcroît, il n'a franchi la ligne d'arrivée qu'à 62 secondes de la victoire, sans intervention du Safety Car – en d'autres termes, il ne perdait qu'environ une seconde au tour sur les leaders.

Pierre Gasly, Toro Rosso STR13 Honda

Ses résultats à Monaco et au Hungaroring (septième et sixième respectivement) étaient dans la même veine. Le reste du temps, en revanche, il n'y a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent au volant d'une monoplace qui était en moyenne la huitième force du plateau, devant McLaren et derrière Sauber. À vrai dire, sur les 16 Grands Prix où Gasly est passé sous le drapeau à damier, il se trouvait 12 fois entre la neuvième et la 14e place.

Lire aussi :

Il y aura bien évidemment la satisfaction d'avoir globalement dominé Brendon Hartley, notamment en qualifications où, sur les séances pertinentes, le score est de 13-5 avec un écart moyen à l'avantage de Gasly pour 0"142. Le rapport de force semblait toutefois plus équilibré en fin de saison, que ce soit le samedi ou le dimanche, et l'écart entre les deux hommes n'était pas le gouffre que suggèrent les 29 points engrangés par le tricolore face aux quatre petites unités de Hartley.

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, et Pierre Gasly, Toro Rosso STR13, roue dans roue

Pilote agressif en formules de promotion, Gasly a gagné en maturité sur la piste et a fait preuve d'un certain esprit d'équipe dans l'adversité cette saison. En revanche, son tempérament compétitif a parfois pris le dessus, comme au Brésil où, pendant une petite dizaine de tours, il a refusé d'obtempérer aux consignes de son team qui lui demandait de laisser passer son coéquipier, dont les pneus étaient bien moins usés.

Lire aussi :

Comment va-t-on gérer chez Red Bull deux pilotes qui ne vont pas se faire la moindre concession ? Ce ne sera certes pas la première fois que la structure de Milton Keynes devra faire face à cette situation !

Le bilan de Toro Rosso
 

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Fan de Valentino Rossi, Norris n'a pourtant pas voulu du numéro 46
Article suivant Mercedes "doit jouer un rôle" auprès des jeunes pilotes

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse