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Bilan 2018 - Räikkönen a toujours la flamme

Kimi Räikkönen est resté fidèle à lui-même en cette saison 2018 de Formule 1, avec des performances constantes et des résultats solides sans être exceptionnels. Surtout, Iceman a montré en signant chez Sauber que la flamme de la course l'animait encore.

Kimi Raikkonen, Ferrari, dans le parc fermé

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Bilans Saison 2018

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2018 de Formule 1, pilote par pilote.

Kimi Räikkönen pourrait-il être qualifié d'éternel troisième ? Après tout, le Finlandais est désormais monté sur la troisième marche du podium à 45 reprises dans sa carrière – largement plus que tout autre pilote, son dauphin dans cette statistique étant... son coéquipier Sebastian Vettel, justement, avec 29 arrivées à cette place.

Ce troisième rang, Räikkönen l'a trusté non seulement huit fois en course cette saison, mais aussi au classement général en fin d'année. Il convient de souligner que le pilote Ferrari n'est pas avantagé par ses performances en qualifications. Cette année encore, il était fréquent de l'entendre déplorer une erreur en Q3, comme à Bakou, où il était en avance pour la pole avant de commettre une erreur dans le dernier virage.

Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H

Non seulement le Champion du monde 2007 a encaissé un sévère 17-4 face à Vettel, avec un écart moyen de 0"226 sur les séances représentatives, mais il s'est qualifié à six reprises hors du top 4. Autant de fois où il a été battu par une/les Red Bull – voire d'autres monoplaces qui n'étaient pas censées y parvenir, comme ce fut le cas en Belgique.

En course également, Räikkönen était généralement moins compétitif que son quadruple Champion du monde de coéquipier. Si les nombreuses erreurs de ce dernier en deuxième moitié de saison ont permis à Räikkönen de réduire l'écart au championnat (69 points de retard), il convient également de rappeler que le Nordique a subi bien davantage de problèmes en tout genre.

On peut ainsi énumérer un feu vert allumé trop tôt lors de son arrêt au stand à Bahreïn, où il a bien malgré lui cassé la jambe de son mécanicien en mettant les gaz ; une panne de turbo à Barcelone ; le carambolage au départ de Spa, dont il a été la victime indirecte avec un aileron arrière endommagé par Daniel Ricciardo ; une défaillance électrique à Abu Dhabi. Quatre abandons, soit autant que pour Lewis Hamilton, Valtteri Bottas et Sebastian Vettel réunis !

Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H abandonne dans les stands

Le reste du temps, Räikkönen a enchaîné les bons résultats et poursuivi sa stupéfiante série de podiums sans victoire, avec un dernier succès qui datait du Grand Prix d'Australie 2013. L'ancien pilote Lotus aurait notamment pu y mettre un terme à Monza, où il avait signé la pole position au grand dam de Vettel (qui s'était senti quelque peu désavantagé), mais il a ensuite perdu son duel face à Hamilton en course, devant se contenter d'un 30e top 3 consécutif sans victoire.

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Räikkönen s'est toutefois parfaitement rattrapé à Austin, où il a remporté un succès extrêmement populaire après s'être emparé de la première place aux dépens de Hamilton dès le départ, grâce à un bel envol. Par la même occasion, il assurait parfaitement son rôle de soutien à Vettel en retardant le sacre du pilote Mercedes d'une semaine, et devenait de surcroît le vainqueur le plus âgé du XXIe siècle.

Kimi Raikkonen, Ferrari, Kimi Raikkonen, Ferrari, sur le podium avec le trophée

"Je suis bien plus content que si j'étais deuxième." Prononcés sur le podium par le vainqueur du Grand Prix des États-Unis, ces mots montrent que l'intéressé n'a rien perdu du flegme qui fait sa légende. À 39 ans, Räikkönen est resté le même, abhorrant les médias mais adorant la course à un point que nous avons peut-être tous sous-estimé.

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Car l'on s'imaginait que le vainqueur de 21 Grands Prix prendrait sa retraite, une fois écarté de la Scuderia Ferrari pour faire place au prodige Charles Leclerc. Que nenni ! Räikkönen se lance dans un nouveau projet avec l'écurie qui lui a donné sa chance en F1 en 2001, Sauber. Par pure passion. Et ça, c'est beau.

Le bilan de Ferrari
 

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