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Analyse

Bilan 2018 - Pas une promenade de santé pour Stroll

Lance Stroll sera toujours critiqué pour les avantages dont il dispose depuis le début de sa carrière pour arriver au sommet du sport automobile. Tête basse, le Canadien a vécu une saison de galère à bord d'une auto qui aurait tué la carrière de nombre de pilotes.

Esteban Ocon, Force India VJM11, Lance Stroll, Williams FW41 and  Sergio Perez, Force India VJM11

Esteban Ocon, Force India VJM11, Lance Stroll, Williams FW41 and Sergio Perez, Force India VJM11

Sutton Motorsport Images

Bilans Saison 2018

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2018 de Formule 1, pilote par pilote.

Premier constat : Lance Stroll avait entre les mains la plus mauvaise auto de la saison 2018, de loin la moins aboutie des Williams produites sous l'ère hybride, dans un contexte extrêmement pesant au sein de l'équipe, dont les plaies internes sont aussi réelles que les traces de l'accident du troisième pilote devenant titulaire en 2019, Robert Kubica.

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Second constat : cette monoplace a par ailleurs connu un cruel manque de développement au cours de la saison, ne permettant à aucun de ses pilotes de se classer au-dessus de la 14e position en qualifications au cours des sept derniers GP de l'année. En course, bien difficile de se faire remarquer ! En dehors de ses deux arrivées dans les points, Stroll a fait avec le matériel qu'on lui donnait, comme au Mexique (12e) ou à Abou Dhabi (13e). Il a inscrit au final 6 des 7 petits points de toute la saison du team.

Troisième constat : être pilote Williams en 2018 signifiait avant tout tenter de se battre à chaque course pour ne pas arriver dernier des pilotes allant jusqu'au bout de la distance de Grand Prix… Une statistique frappante permet de remettre en contexte la réelle performance que représentait l'entrée dans les points, voire même dans le top 14, d'une machine de Grove cette année : en 21 GP, un pilote Williams a fermé la marche à l'arrivée en 13 occasions, toutes lors des 17 derniers GP de la saison. Ce fut le cas de Stroll en six occasions. Dès lors, s'offrir le scalp d'une Haas, Force India, McLaren, Sauber ou Toro Rosso en course était en soi une "satisfaction".

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18 Lance Stroll, Williams FW41

Quatrième constat : associé à un Sergey Sirotkin faisant ses débuts dans la discipline et apportant lui aussi de quoi permettre à l'équipe de subsister financièrement, le Canadien n'a pas vu la partie statistique tourner à son avantage en qualifications, battu 8/13, et voyant son équipier prendre le meilleur sur lui le samedi dès la seconde manche de la saison. On notera toutefois que le duo s'est tenu en moins d'un dixième de seconde en sept occasions en 2018, quatre tournant à l'avantage du Russe.

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C'est d'ailleurs une fois Sirotkin un peu plus installé à bord que la comparaison devint plus embarrassante pour Stroll, battu en 8 occasions sur les 12 dernières manches de la saison le samedi. Mais en course, le Canadien a montré, comme l'an dernier, avoir ses circuits de prédilection et une capacité à tirer profit de certaines situations de week-ends de course, notamment par météo changeante. A Bakou, où il transforma sa 11e place sur la grille en 4 points de la huitième place à l'arrivée, ou encore Monza, où il hissa sa Williams dans le Top 10 de la Q3 et franchit la ligne d'arrivée en 9e position, Stroll a montré être capable de faire le travail si tant est que sa voiture reste quelque peu sur les rails. Une situation qu'il devrait connaitre bien plus souvent dans son nouveau team, et qui permettra de réellement évaluer son niveau face à un Sergio Pérez pas franchement connu pour être facile en piste comme en dehors, et dont la réputation directe sera elle aussi très fortement influencée par l'issue du duel qui l'attend -à armes égales espère-t-il.

Lance Stroll, Force India

Dernier constat : régulièrement critiqué et amené à se justifier incessamment devant les micros sur ce qui lui permet d'évoluer en F1, Stroll n'a pas manqué de perturbations extérieures en voyant se dessiner le projet Racing Point (Force India) avec le rachat à l'été de l'équipe par son père, et les tâtonnements concernant son départ imminent vers la structure basée à Silverstone en cours de saison. D'aucuns diront qu'il y a pire comme distraction que de s'inquiéter de devoir expliquer être légitime en F1 car cela signifie avant tout que l'on s'y trouve. Mais une fois absorbées les railleries qui ne cessent de couler depuis des années, Stroll est bien un pilote de course, qui, casqué, harnaché, demeure seul avec les moyens dont il dispose dans son cockpit.

Quoi de mieux, finalement, pour juger sur pièces celui que beaucoup estiment trop privilégié, qu'un vrai volant du haut de milieu de plateau et un solide équipier ne lui permettant plus de se cacher derrières la storyline d'une année de rookie (2017, lors de laquelle il a signé un podium) et d'une auto poussive (2018) ? Qui que sa titularisation dans un baquet pousse vers la sortie, Stroll sait mieux que quiconque qu'il n'a après tout pas la partie plus aisée, car ces privilèges sont aussi sa pénitence au quotidien.

Le bilan de Williams

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