Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Analyse

Bilan 2019 - Giovinazzi, pas encore à sa place

La saison 2019 a été la première d'Antonio Giovinazzi à temps complet en Formule 1, avec un bilan plutôt négatif mais des promesses pour 2020.

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing, dans la voie des stands

Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing, dans la voie des stands

Sam Bloxham / Motorsport Images

Bilans Saison 2019

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2019 de Formule 1, pilote par pilote.

Giovinazzi n'était pas tout à fait un novice au moment d'aborder le GP d'Australie 2019. Il avait en effet dû pallier le forfait de Pascal Wehrlein chez Sauber lors des deux premières manches de la saison 2017. Mais après quasiment deux saisons sans engagement dans un programme complet, marquées tout de même par plusieurs séances d'essais libres avec Haas et Sauber, le retour à la F1 ne s'annonçait pas forcément des plus simples.

La situation de l'Italien était tout à la fois relativement confortable mais aussi potentiellement compliquée. Confortable car c'est son appartenance au programme junior Ferrari qui lui a octroyé le baquet, au sein d'une structure certes gérée par Sauber mais qui est désormais tellement liée à la marque italienne que celle-ci lui a donné le nom d'Alfa Romeo. De plus, au sein d'une écurie en progression mais aux ambitions modestes il semblait avoir le temps. Mais paradoxalement, la présence d'un équipier aussi populaire et prestigieux que Kimi Räikkönen a braqué sur Alfa d'inhabituels projecteurs pour une "petite" structure.

Lire aussi :

Dans ce contexte, la saison de Giovinazzi n'a pas démarré idéalement. Face au Finlandais vieillissant et pas particulièrement impressionnant dans l'exercice du tour lancé, l'Italien ne l'a battu que deux fois sur les sept premières épreuves. Les choses se sont améliorées par la suite puisque, en qualifications, les 14 courses suivantes ont débouché sur un score de 7-7 et un rapport de force plus équilibré voire à l'avantage de Giovinazzi en fin de campagne, avec un intéressant 5-2 en sa faveur sur le dernier tiers de saison. Les chiffres ne traduisent toutefois pas la réalité de la lutte interne qui, à quelques exceptions près (et qui vont dans les deux sens), a toujours été très serrée le samedi après-midi : en effet, sur les 19 GP où la comparaison est possible, 12 séances ont débouché sur un écart inférieur à deux dixièmes et sept sur un écart inférieur à un dixième.

Loin du compte en course

En course, en revanche, Giovinazzi a véritablement peiné à se montrer au niveau. Il a dû attendre le GP d'Autriche, neuvième manche de l'année, pour enfin inscrire un point quand son équipier en comptait déjà 21, grâce à cinq arrivées dans le top 10. Et ce point fut le seul avant la trêve estivale quand Räikkönen en comptait 31. Certes, la lourde pénalité d'Hockenheim aura coûté quatre unités au #99, qui avait terminé huitième sur la piste, mais son équipier avait passé le drapeau à damier une place devant lui.

Puis, au retour de la pause, en même temps qu'Alfa Romeo se perdait et voyait une nette baisse de ses performances, avec un Räikkönen lui aussi moins saignant, Giovinazzi a semblé commencer à mettre la machine en marche, alors que son avenir se jouait. Sa sortie de piste dans le dernier tour à Spa, dans une course où un problème moteur en qualifications l'avait relégué en fond de grille, alors même qu'il s'apprêtait à finir neuvième, a braqué sur lui des regards accusateurs. Mais il a très vite rebondi à domicile, à Monza, où il a cette fois été au bout en terminant neuvième. Sa course de Singapour sera dans la lignée de l'Italie et, grâce à un premier long relais et au rythme faible des leader, il s'y offrira quelques tours en tête avant de terminer 10e, chanceux de ne pas avoir écopé d'une plus lourde pénalité en dépit d'une infraction évitable liée à la sécurité.

Ces trois points inscrits par Giovinazzi seront longtemps les seuls d'Alfa Romeo dans la seconde partie de saison. Il se retrouvera impliqué dans des incidents coûteux, comme sa tentative optimiste du premier tour en Russie ou encore l'accrochage avec Kubica à Abu Dhabi. Cependant, comme une seconde chance donnée par le sort à Alfa après l'Allemagne, le Brésil verra une fin de course folle qui permettra à ses deux pilotes d'inscrire de gros points, puisque Räikkönen repartira d'Interlagos avec 12 points de plus et Giovinazzi dix. 

Beaucoup de doutes à lever

Dix-septième du classement pilotes au terme de la saison, avec un total de 14 points inscrits, Giovinazzi ne semble pas encore avoir le rythme. Cela est légèrement préoccupant face à un adversaire qui a rarement semblé l'avoir lors des quatre ou cinq saisons précédentes. De plus, l'Italien semble avoir le défaut de ses qualités, à savoir une amplitude assez importante entre ses pires et ses meilleures courses. Il peut se montrer brillant, sérieux et capable de maintenir un rythme élevé tout un week-end dans des conditions compliquées, comme à Monza ou Marina Bay, mais aussi tout perdre sur une faute inutile à l'image de la Belgique, preuve d'un manque de régularité.

Rappelons tout de même pour faire bonne mesure que l'on parle d'un pilote qui arrive en Formule 1 à plein temps à l'âge de 25 ans, alors que sa dernière saison complète date de son titre de vice-champion GP2 en 2016 et qui se retrouve aux côtés d'un Kimi Räikkönen qui a visiblement retrouvé à Hinwil un environnement plus en rapport avec ce qu'il souhaite pour sa fin de carrière. Les écueils étaient donc nombreux et force est de constater que Giovinazzi a trébuché sur plus d'un, même si la fin de saison est relativement encourageante. Reconduit par Alfa Romeo sur décision de Ferrari pour 2020, alors même que l'option Hülkenberg était sérieusement envisagée, il faudra sans doute clairement montrer autre chose l'an prochain pour que le jugement ne soit pas plus sévère et les doutes plus grands.

Ces bilans 2019 sont aussi l'occasion pour vous de noter chaque pilote, grâce au module situé au bas de cet article.

Bilan Alfa Romeo 2019
 

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent C'était un 14 décembre : Irvine découvre Stewart avant Jaguar
Article suivant Bilan 2019 - L'encourageante ténacité de Ricciardo

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse