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Analyse

Bilan 2020 - Pérez : d'une haie d'épines sort la rose !

Sergio Pérez a réalisé une saison remarquable compte tenu des nombreux aléas rencontrés au cours de l'année, dont rien qu'une paire d'entre eux auraient suffi à désarçonner plus d'un pilote. La vie n'a pas toujours été rose pour le Mexicain en 2020 !

Bilan Pérez

Photo de: Camille De Bastiani

Bilans Saison 2020

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2020 de Formule 1, pilote par pilote.

Ces bilans 2020 sont aussi l'occasion pour vous de noter chaque pilote, grâce au module situé au bas de cet article.

La pire chose que peut connaître un pilote du niveau de Sergio Pérez et à ce stade de sa carrière est de ne pas avoir totalement la main sur sa situation, en piste comme en dehors. Et à bien des égards, le Mexicain s'est trouvé passager des événements cette année. Mais lorsqu'il s'est agi de devenir acteur de son propre destin et de saisir celui-ci à pleines mains, le #11 n'a pas montré le moindre signe de fébrilité.

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Au-delà du fait d'avoir été contaminé par le COVID-19 et d'avoir ainsi manqué deux Grands Prix sur une saison raccourcie à 17 manches, le natif de Mendoza a notamment connu une paire de contrariétés à Bahreïn et Abu Dhabi en voyant sa monoplace lâcher en course, à des moments où de grosses moissons de points auraient dû venir récompenser ses efforts. Mais c'est surtout pendant l'ensemble de l'exercice que le quatrième pilote le plus expérimenté de la grille a été amené à douter de sa présence sur la grille F1, se sachant remplacé par Sebastian Vettel en fin d'année avec l'apparition de la nouvelle identité Aston Martin de l'équipe.

Ne lui restait ainsi qu'une chose à faire : rabattre la visière et laisser parler son pilotage, ses qualités de gestionnaire et une monoplace particulièrement compétitive. Il y avait de quoi perdre les nerfs et l'on se rappelle que Pérez a pu se montrer empressé ou faire preuve de manque de maturité, justement, en d'autres occasions au cours de sa carrière. Pas cette fois.

Avec une monoplace virtuellement troisième au Championnat du monde (sans les 15 points soustraits au classement pour infraction au Règlement Technique), Pérez a pu faire parler l'expérience et laisser ses résultats peu à peu imposer au management de Red Bull Racing l'obligation de le considérer comme une bien meilleure option 2021 qu'un Alexander Albon dont on peut aussi se dire que l'opportunité de faire ses preuves dans un top team lui a bel et bien été donnée, comme elle avait été donnée à son prédécesseur. Voilà qui n'est pas rien, lorsque l'on sait à quel point Red Bull tient à sa filière interne, et en dit long sur les formes de garanties que pense obtenir le team de Milton Keynes en rompant ses habitudes.

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Les chiffres parlent pour eux-mêmes. Pérez boucle le championnat 2020 dans sa meilleure position jamais atteinte et s'est surclassé par rapport à l'auto dont il dispose et le nombre de courses qu'il a pu disputer. Quatrième, il n'est devancé que par les redoutables Mercedes et son non moins excellent futur équipier, Max Verstappen. En ayant manqué deux Grands Prix, donc, en Grande-Bretagne.

Jusqu'en Turquie, pourtant, un petit quelque chose se refusait encore à Pérez. Tandis que son équipier Lance Stroll était parvenu à placer la "Mercedes Rose" sur le podium plus tôt dans la saison, le Mexicain avait encore besoin de signer un résultat dans le top 3 qu'il a fréquenté avec régularité au fil de ses dix ans de carrière en F1 avec des monoplaces souvent "un cran en-dessous". Ce fut finalement chose faite au terme d'une très solide course à Istanbul, avant de se refuser à lui sur une panne de MGU-K, dès la manche suivante. Pourtant, Pérez était bien loin de s'imaginer que lors du week-end suivant, alors que l'horizon de son avenir en F1 n'en finissait plus de s'obscurcir, sa victoire tant attendue pendant 189 Grands Prix s'offrirait enfin à lui.

Un nouveau chapitre de la carrière de Sergio Pérez s'ouvre désormais dans un top team. Bien longtemps après avoir déchanté lors d'une courte saison chez McLaren aux côtés d'un équipier Champion du monde, il semble acquis que Pérez disposera l'an prochain avec la Red Bull de ce qui est la seconde meilleure auto du plateau. Le team est le seul à avoir su le faire chaque saison, depuis le début de l'ère hybride, face à Mercedes. Red Bull sait remporter des courses. Ça tombe bien, Pérez aussi.

 

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