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Analyse

Bilan 2021 - Antonio Giovinazzi, destin électrique

La saison 2021 a scellé le sort d'Antonio Giovinazzi qui, cette fois, n'aura pas sauvé sa place chez Alfa Romeo.

Bilan de saison 2021 d'Antonio Giovinazzi

Photo de: Camille De Bastiani

Bilans Saison 2021

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2021 de Formule 1, pilote par pilote.

Ces bilans 2021 sont aussi l'occasion pour vous de noter chaque pilote, grâce au module situé au bas de cet article.

Il ne faut jamais dire jamais, mais on connaît l'histoire. Selon toute vraisemblance, la carrière d'Antonio Giovinazzi en Formule 1 est terminée. Faite de 62 Grands Prix et de 21 points marqués en trois saisons complètes chez Alfa Romeo, elle n'a pas suffisamment convaincu pour durer davantage. Finalement, la saison 2021 du pilote italien est très probablement à l'image de toute sa période passée avec la structure de Hinwil : difficile à juger, insuffisamment transcendante, trop transparente.

Un an après avoir déjà vu son avenir mis en doute, le natif des Pouilles n'a cette fois-ci pas réussi à sauver une place qui n'a cessé de se fragiliser. On ne peut pourtant pas lui reprocher grand-chose, surtout qu'il a fallu composer avec une monoplace loin d'être au niveau, le condamnant trop souvent à une élimination précoce dès la Q3 et à tenter de cueillir des points au petit bonheur la chance. 

Ce n'est qu'à deux reprises qu'il y est parvenu : dixième à Monaco et neuvième à Djeddah, quand son sort était déjà scellé. Un bilan comptable bien trop insuffisant quand son coéquipier Kimi Räikkönen a ramené dix unités en intégrant le top 10 à quatre reprises. D'ailleurs, malgré tout, Antonio Giovinazzi a confirmé en 2021 qu'il n'avait pas à rougir de ses performances face au Champion du monde qui occupait le garage voisin. C'était une tendance déjà constatée fin 2020 et elle s'est accentuée puisqu'il a pris le meilleur à 13 reprises dans l'exercice des qualifications.

Mais il a toujours semblé manqué ce petit quelque chose, ce petit supplément d'âme, la réussite sans doute aussi, critère très subjectif et incontrôlable. Mais certains disent que la chance, ça se provoque… Surtout, le comparatif frontal entre Antonio Giovinazzi et Kimi Räikkönen pouvait-il vraiment le servir ? Difficile de valoriser des résultats face à un pilote en bout de course, certes Champion du monde et reconnu, mais qui a très souvent donné le sentiment d'avoir envie d'en finir plus vite que prévu…

Clap de fin pour Antonio Giovinazzi.

Clap de fin pour Antonio Giovinazzi.

Deux éléments auraient peut-être pu accorder un sursis d'une année supplémentaire à Antonio Giovinazzi chez Alfa Romeo : son expérience avant le tournant réglementaire 2022 et le soutien de Ferrari. Malheureusement pour lui, l'écurie dirigée par Fred Vasseur a sauté sur l'opportunité Valtteri Bottas. Et la voici donc servie pour ce qui est de l'expérience. Quant au second baquet, elle a fait fi de ses liens avec la Scuderia pour faire venir Gunayu Zhou, assumant pleinement l'apport financier et les opportunités commerciales offertes par le pilote chinois.

Lorsque la nouvelle a été annoncée, Antonio Giovinazzi a dénoncé un choix économique et déploré cette philosophie. Il a très vite été recadré par Fred Vasseur, lui intimant l'ordre de rester professionnel en lui rappelant qu'il allait devoir le rester ailleurs. Ailleurs, justement, le pilote italien a déjà trouvé refuge. Ce sera en Formule E, dès la saison 2022, avec l'équipe Dragon-Penske. Un destin qu'il voulait très certainement éviter mais qui, dans un sens, paraissait presque tracé de longue date, comme inéluctable.

La catégorie reine est impitoyable, mais nul ne peut dire qu'Antonio Giovinazzi n'a pas eu sa chance en disposant de trois saisons pleines pour faire ses preuves. On regrettera que son départ prive à nouveau l'Italie, grande nation de sport auto, d'un représentant en Formule 1, comme ce fut déjà le cas en 2018.

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