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Analyse

Bilan mi-saison - Ferrari encore plus proche du Graal

Malgré sa réputation, malgré sa légende, malgré son aura, cela fait dix ans que Ferrari n'a pas remporté le moindre titre mondial. L'attente va-t-elle prendre fin cette année ?

Ferrari

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Camille De Bastiani

Bilans mi-saison F1 2018

Les bilans équipe par équipe de la première partie de saison 2018 de Formule 1, par Motorsport.com.

Forcément, après une campagne 2017 où Sebastian Vettel a longtemps joué la première place face à Lewis Hamilton avant de s'effondrer en fin de saison, lui comme la Scuderia avaient l'intention de remettre le couvert en éliminant les défaillances aperçues l'an passé concernant quelques erreurs de jugement du pilote allemand et des problèmes de fiabilité qui ont coûté cher.

Dans cette optique, Ferrari dispose d'une SF71H bien née, notamment dotée d'une unité de puissance translapine qui a semblé prendre un léger ascendant sur celle de Mercedes en matière de performance, même s'il ne faut pas forcément se fier à la demi-seconde évoquée par Toto Wolff ! L'écurie a fait dans la continuité, aussi bien côté staff que pilotes, ce qui semble porter ses fruits – on note simplement l'arrivée de Laurent Mekies en provenance de la FIA (où il occupait le poste de directeur de la sécurité) au mois de septembre prochain, ce qui n'a pas manqué de faire jaser la concurrence !

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Or, à l'issue de 12 des 21 Grands Prix au programme, la hiérarchie est particulièrement équilibrée vis-à-vis de Mercedes – Red Bull étant assez nettement en retrait. Pour cause, si l'on compare les deux principaux top teams en qualifications, le score est de 6-6 avec 0"059 à l'avantage des Flèches d'Argent en moyenne. Comme l'an passé, la hiérarchie fluctue énormément en fonction des circuits, et Sebastian Vettel est convaincu que le meilleur reste à venir.

En course, c'est également équilibré. Vettel a lancé sa saison sur les chapeaux de roue en profitant d'une intervention opportune de la voiture de sécurité virtuelle pour chiper la victoire à Hamilton. Régulièrement auteur de performances solides, comme lorsqu'il s'est ensuite imposé à Bahreïn, à Montréal et à Silverstone pour égaler les 51 succès d'Alain Prost, le quadruple Champion du monde a cependant montré qu'il restait des failles dans son armure.

Certes, Vettel n'est aucunement responsable de l'accrochage avec Max Verstappen qui l'a relégué à la huitième place en Chine. En revanche, c'est bien un blocage de roue qui l'a privé de ses chances de succès à Bakou en toute fin de course ; c'est bien lui qui a provoqué un accrochage avec Valtteri Bottas au départ du Grand Prix de France ; surtout, c'est bien lui qui est parti à la faute sur piste humide alors qu'il avait mené jusque-là une course parfaitement maîtrisée devant son public, à Hockenheim. Il y a bien longtemps qu'on n'avait pas vu le leader d'une course s'accidenter seul ! Vingt-cinq points perdus de façon évitable, sept unités supplémentaires offertes au vainqueur Hamilton ; et si le titre se jouait en faveur du Britannique pour moins de 32 points ?

 

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Pour Kimi Räikkönen, comme tous les ans depuis qu'il est revenu chez Ferrari, la comparaison entre coéquipiers est douloureuse, bien que son niveau de compétitivité soit au niveau de 2016 – plus élevé – plutôt qu'à celui de 2014, 2015 ou encore de l'an passé, où il souffrait davantage. Le Finlandais n'a battu Vettel que deux fois en qualifications, à chaque fois pour moins de 0"025. Sur l'ensemble des 12 séances, l'écart moyen est ainsi de 275 millièmes de seconde. Voilà un certain temps qu'à l'issue de Q3, la rengaine est la même pour Räikkönen, qui déplore fréquemment une erreur commise au moment crucial.

En course, le Champion du monde 2007 ne devance son partenaire que lorsque ce dernier est impliqué dans des incidents, à l'exception du Grand Prix d'Autriche, où il l'a battu à la régulière – Vettel avait simplement été pénalisé de trois places sur la grille pour avoir gêné Carlos Sainz en qualifications. On note quand même deux abandons pour Räikkönen sans qu'il ne soit jamais responsable : une roue mal fixée à Bahreïn et une panne de turbo à Barcelone.

Avec déjà huit arrivées dans le top 3 cette saison, Räikkönen est en train d'établir un record relativement phénoménal de podiums sans victoire – déjà 29 consécutifs – qui illustre parfaitement sa situation actuelle : le nordique est toujours présent aux avant-postes et engrange des points très précieux pour le championnat des constructeurs… mais peut-on vraiment compter sur lui quand il s'agit de construire une saison victorieuse, alors qu'on ne l'a pas aperçu en première ligne lors des neuf derniers Grands Prix en date ? Ferrari a beau ne jamais recruter de jeunes pilotes, la rumeur plaçant Charles Leclerc dans le baquet de la deuxième Ferrari en 2019 n'est pas illogique, même si c'est loin de chiffonner un Räikkönen complètement imperméable aux bruits le concernant.

 

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Bien qu'ébranlée par le récent décès de son président Sergio Marchionne, la Scuderia a ses meilleures chances de titre depuis bien longtemps. Avec 24 points de déficit sur Lewis Hamilton au général, Sebastian Vettel demeure un candidat évident à la victoire finale, tandis que Ferrari n'accuse que dix longueurs de retard sur Mercedes chez les constructeurs. Le moindre détail pourrait faire la différence. Comme une sortie de piste en Allemagne, par exemple…

 

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