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Analyse

Bilan saison - Hamilton, l'art et la manière

Titré pour la quatrième fois en Formule 1, Lewis Hamilton est un peu plus entré dans la légende de la discipline, au terme d'une saison où il aura rarement été pris en défaut.

Le poleman Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Bilan F1 2017

Le bilan de la saison 2017 de Formule 1, pilote par pilote.

Neuf victoires, 11 pole positions, 527 tours menés sur les 1196 de la saison : les chiffres de la saison du Britannique parlent d'eux-mêmes et transformeraient presque de façon incroyable cette saison de lutte en domination.

Presque car, dans les faits, la saison 2017 a recelé de nombreux écueils sur lesquels Hamilton a semblé un moment proche de perdre le fil avant de mettre en marche un rouleau compresseur qui, allié à une passe très difficile de Sebastian Vettel et Ferrari, lui aura permis de conquérir la couronne mondiale alors même qu'un grand changement réglementaire menaçait de faire tomber son écurie de son piédestal.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08

Lors de la première partie de saison, le numéro 44 a souvent été sur le fil du rasoir. Avec trois victoires en neuf courses, soit autant que Vettel, il a aussi perdu des points par un simple manque de compétitivité. La Russie et Monaco ont sans doute été ses pires courses de l'année, globalement ses pires week-ends. À Sotchi, Hamilton n'était même pas en capacité d'être une menace pour Räikkönen. Le Britannique a alors choisi de gérer sa mécanique en étant quatrième au lieu de tenter un improbable retour aux avant-postes. À Monaco, victime d'un drapeau jaune lors de sa dernière tentative en Q2 et aussi de son incapacité à produire un tour correct auparavant, il s'est élancé du 14e rang sur la grille avant de remonter en septième place.

Dans le même temps, Vettel lui ne quittait pas le top 4 et montait sur sept podiums contre cinq pour Hamilton sur la même période. Trois épisodes ont toutefois eu lieu, à l'été, en faveur du pilote Mercedes. Bien sûr, tout d'abord, Bakou et le coup de roue de l'Allemand. Même s'il semble exagéré d'en faire un tournant, c'est forcément un moment qui a compté dans la dynamique d'une bataille qui était acharnée mais relativement calme. Pourtant, Hamilton, malgré le fait d'avoir été victime de la manœuvre, n'en sortait pas véritablement vainqueur sur le plan factuel : il perdait même deux points sur l'Allemand en raison d'un appui-tête récalcitrant. Mais sur le plan psychologique, la défaillance de Vettel était une petite victoire.

Le tournant de l'été

Les deux courses juste avant la trêve ont ensuite apporté d'autres réponses. Si l'an passé, Hamilton s'était parfois englué, plus ou moins seul, plus ou moins à raison, dans des polémiques stériles, il a abordé son Grand Prix national avec à gérer les débats autour de son absence au F1 Live de Londres, dont le succès populaire fut impressionnant. Mais, malgré cela, il réalisera un week-end parfait avec la pole, la victoire, tous les tours menés et le meilleur tour en course. Surtout, cette épreuve sera l'unique moment de domination nette de Mercedes sur la première moitié de saison en termes de performances en course. 

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, devance Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

La Hongrie, enfin, verra Hamilton corriger ses problèmes du début de saison et parvenir à produire une course solide dans des conditions chaudes et sur un circuit sinueux, malgré une qualification en quatrième position, derrière les Ferrari et Bottas. Aussi, l'épisode de la place rendue à son équipier dans le dernier tour aura fini à la fois de sceller la relation de confiance entre le Finlandais et lui – ce dernier s'étant déjà révélé un précieux atout dans la lutte pour le titre, à laquelle il participera également jusqu'après la pause estivale –, mais aussi de placer Hamilton dans une situation mentale favorable. Le geste en lui-même n'était évidemment pas dénué d'arrière-pensées, mais quand bien même il a démontré que le titre ne se gagnerait pas à tout prix.

Une deuxième moitié de saison en trombe

Au moment de retrouver le chemin des circuits, après la trêve, Hamilton va s'envoler. Victorieux à Spa malgré la pression constante d'un Vettel chaussé de meilleurs pneus en fin de course et triomphant à Monza pour un doublé Mercedes ultra dominateur, il profitera de ces deux épreuves pour écrire sa propre Histoire. Après avoir égalé dans l'émotion le total de poles d'Ayrton Senna à Montréal, il égalera puis dépassera Michael Schumacher dans ce domaine à Monza, sous la pluie et devant les tifosi. Et, affront ultime pour le public transalpin, il prendra pour la première fois seul la tête du championnat sur les terres de la Scuderia.

Et il ne la lâchera plus et creusera irrémédiablement l'écart, bien aidé par les défaillances diverses de Ferrari à Singapour, en Malaisie et au Japon, des circuits sur lesquels la SF70H aurait certainement eu l'avantage dans des conditions normales. Et pendant que Vettel ramenait de la tournée asiatique une quatrième place à Sepang, Hamilton revenait avec deux victoires et une seconde position. Viendra ensuite le coup de boutoir ultime : la victoire à Austin, alors même que son rival allemand s'était emparé du commandement dès l'envol. Mais cette fois, c'est en performance pure que le Britannique terrassera son adversaire, s'offrant un boulevard vers le titre.

Le Champion du monde 2017 Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1

Sacré à Mexico dans des circonstances particulières, deux courses avant la fin de saison, Lewis Hamilton aura réalisé une de ses saisons les plus abouties. Non pas qu'elle ait été parfaite et qu'il ait maximisé toutes ses opportunités, mais il aura su monter en puissance pour porter un coup fatal dès que cela a été possible, sans jamais prendre de risque inutile au moment où cela ne se justifiait pas.

D'aucuns ont eu la tentation d'affirmer que Mercedes était trop fort pour Ferrari. Mais les points perdus pris par Hamilton sur Vettel en raison de ses problèmes techniques et de son accrochage à Singapour (56) sont à mettre en parallèle avec l'écart final qui sépare les deux hommes (46). La lutte était véritablement serrée mais le coup de collier mis par Hamilton au retour de la trêve aura correspondu aux difficultés de Ferrari et Vettel.

Finalement, à bientôt 33 ans, Lewis Hamilton a sans doute livré une de ses saisons les plus complètes. Forcé à gérer la première partie de l'exercice 2017 et à maximiser les opportunités quand celles-ci se présentaient tout en devant savoir faire le dos rond, il aura déployé un état d'esprit et un pilotage sans faille dès la mi-saison pour s'imposer et rejoindre le club fermé des quadruples Champions.

Les chiffres de Mercedes en 2017

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