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Analyse

Bilan mi-saison - Mercedes a enfin un adversaire à sa mesure

Après trois ans de relative tranquillité au sommet de la hiérarchie de la F1, Mercedes a redécouvert les joies d’avoir un concurrent à sa mesure.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08

Steve Etherington / Motorsport Images

Bilans mi-saison F1 2017

Les bilans équipe par équipe de la première partie de saison 2017 de Formule 1, par Motorsport.com.

Et finalement, ce nouvel état des choses rappelle à la fois que l’écurie n’est pas arrivée sur la route du succès par hasard, mais aussi que trois saisons de domination n’ont pas fait de cette structure une machine fragile, qui se gripperait au premier grain de sable.

Après des essais hivernaux qui laissaient songeurs, la réalité est bien que Mercedes et Ferrari sont à la lutte pour les deux couronnes mondiales et devraient le rester jusqu’à loin dans cette saison. L’Étoile a pourtant démarré l’exercice pas totalement satisfaite, avec une monoplace ambitieuse et très longue qui a longtemps souffert de surpoids mais surtout de problèmes liés à la mise en température des pneus.

Cette résurgence d’une caractéristique de l’époque pré-domination, sans doute également à la base des succès de 2014 à 2016 en ce que les W05/06/07 étaient capables de tirer rapidement le meilleur parti de pneus globalement plus durs que les saisons précédentes, a été d’autant plus problématique que la Ferrari SF70H semble être dans un de ses domaines de prédilection, notamment quand le mercure monte en flèche.

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13

Mais le travail a payé, et les choses se sont sensiblement améliorées à grands coups d’évolutions et d’analyses, et notamment après Monaco où aucune Flèche d’Argent n’était sur le podium, trop en difficulté face aux Ferrari et même aux Red Bull. Le long empattement du bolide de Brackley demeure un problème sur des tracés sinueux (Monte-Carlo, Hungaroring) mais est un redoutable avantage sur des pistes rapides telles que Silverstone. Et le moteur Mercedes reste une référence qui offre puissance et fiabilité, et semble encore être un avantage face au bloc de Maranello, qui a pourtant grandement progressé. Le rythme affiché en qualifications, et notamment en Q3, grâce au fameux "bouton magique", reste impressionnant.

Du côté des pilotes, l’acclimatation de Valtteri Bottas ne pouvait mieux se passer : après un difficile début de saison, marqué notamment par le tête-à-queue sous Safety Car en Chine et les deux consignes d’équipe à Bahreïn, la victoire en Russie a lancé le Finlandais qui a signé huit podiums sur les 11 premiers GP, soit autant que Sebastian Vettel, et surtout s’est maintenu jusqu’ici dans la course au titre.

Lewis Hamilton, lui, semble égal à lui-même. Parfois quasiment intouchable comme au Canada ou en Grande-Bretagne, que ce soit en qualifications ou en course, il connaît des trous d’airs assez notables, comme en Russie ou à Monaco. Au global, le Britannique demeure suffisamment rapide et l’entente avec son nouvel équipier est suffisamment bonne pour qu’il puisse profiter de son aide en certaines circonstances (Bahreïn, Espagne, Hongrie), ce qui, qu’importe la suite des événements, pourrait s’avérer décisif au moment-clé de la saison.

Le vainqueur Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1, avec Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1, dans le parc fermé

En tout cas, Mercedes ne pouvait sans doute pas rêver beaucoup mieux qu’un Bottas troisième du championnat, pas très, très loin du duo de tête, qui assure de gros points pour le classement constructeurs, que la firme allemande domine assez largement quand Ferrari peine en raison du total plus limité de Kimi Räikkönen, et qui joue à merveille le jeu d'équipe.

La Hongrie a toutefois démontré, même si cela a été un peu effacé en course par le problème de Vettel, que la Scuderia maintenait le cap également lorsqu'un tracé mettait ses forces en avant et que la lutte serait acharnée au moment de la reprise.

Bilan mi-saison Mercedes

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