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Analyse

Bilan mi-saison - Pérez et Ocon, force indivisible ?

Force India a réalisé une première moitié de saison de toute beauté et s'est déjà créé l'échafaudage d'une fin de campagne toute aussi prometteuse.

Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Bilans mi-saison F1 2017

Les bilans équipe par équipe de la première partie de saison 2017 de Formule 1, par Motorsport.com.

Pas moins de 101 points au championnat, soit une moyenne supérieure à neuf unités inscrites à chaque course ; une marge de 60 points sur Williams, son plus proche poursuivant exploitant la même unité de puissance Mercedes cliente ; des sponsors de plus en plus nombreux et visibles ; l’un des packages les plus fiables du plateau et un solide duo de pilotes. Qu’est-ce qui peut bien jeter une ombre sur le bilan de mi-saison 2017 de Force India ?

Sans doute le fait, si l’on se montre très critique, que le team court encore après la matérialisation d’un podium cette année, ce qu’il est parvenu à faire sans interruption depuis la saison 2014, et aurait clairement dû être en lice pour cela à Bakou sans un accrochage entre ses deux pilotes.

Et c’est précisément dans le domaine de la collaboration entre Pérez et Ocon que les choses deviennent intéressantes, particulièrement à l’abord d’une seconde moitié de saison ayant vu la relation entre les deux hommes passer de cordiale à tendue.

Le crash de Sergio Perez, Sahara Force India VJM10

La pression évidente de Pérez

En cause ? Les enjeux, forcément. Pour un Sergio Pérez dans sa septième saison complète en F1 – sa quatrième avec Force India –, le sentiment prédominant est celui d'une carrière qui stagne, ce que le Mexicain vit de plus en plus comme une injustice. En dépit du fait que l’évolution du team basé à Silverstone fut constante et positive, Pérez croit encore payer aujourd’hui une réputation de pilote difficile à gérer, acquise selon lui après s'être jeté dans le pari McLaren en 2013. Le Pérez de 2017 est-il si différent de celui d’alors ? On laissera chacun juge de cela.

Mais beaucoup de choses se sont produites en quatre ans, au-delà des résultats sérieux du Mexicain. De nouveaux jeunes pilotes sensationnels pouvant forcer les portes des top teams sont arrivés (Verstappen) ou arrivent (Norris). D’autres ont encore des confirmations à apporter mais incarnent cette fraîcheur qui était celle de Pérez en 2013, et ont des connexions étroites avec des filières et des teams, comme Sainz (Red Bull), Vandoorne (McLaren), Giovinazzi (Ferrari), ou bien entendu… Ocon, le voisin de garage français, surveillé par Mercedes comme Renault. Sans même parler des vieux lions désespérés à l’idée de faire un retour au sommet que sont Alonso ou Kubica...

Rangé au rayon des valeurs sûres de milieu de plateau comme Hülkenberg ou Grosjean, Pérez aura bien du mal à se retrouver devant d’une autre manière qu’en faisant évoluer son équipe actuelle. Et c’est là que le bât blesse, les aspirations futures du Mexicain étant ouvertement tournées vers des noms plus prestigieux. La tension est palpable, la trotteuse fait tic-tac. 

Bilan mi-saison Force India

La sérénité du travail bien fait

Une situation qui bénéficie à Esteban Ocon, grande révélation de la première partie de saison. Capable de mener son auto à l’arrivée de manière constante et tenant la cadence de son équipier avec lequel il évolue en formation sur l’essentiel des courses, il ne lui manque qu’un soupçon de vitesse en qualifications pour placer Pérez plus souvent qu’à son tour dans ses rétroviseurs. Discret devant les micros quand les choses s’échauffent avec des contacts de roues trop fréquents avec celui-ci, Ocon est pour l’heure un investissement inespéré pour une équipe qui ne pouvait que secrètement rêver d’un duo si performant.

Régulière, l’équipe a su tirer profit avec une régularité exemplaire de toutes les difficultés rencontrées par ceux qui devraient être ses concurrents, comme Williams, Toro Rosso, Renault, Haas et McLaren, dont la forme varie de manière très prononcée de course en course et qui comptent trop souvent sur une seule auto pour marquer les bons points. Des points n’ont été manqués qu’en une unique occasion par Force India, à Monaco.

Au final, même s’il est tentant de rappeler les manquements réguliers de tous ces adversaires, force est de reconnaître que la constance et le contrôle du team week-end après week-end, sur des tracés aux caractéristiques si différentes, ne doivent absolument rien au hasard et que cette quatrième place occupée de manière convaincante est la récolte scrupuleuse de semis bien entretenus. D’autant plus que cette fiabilité paiera encore en seconde moitié de saison, quand Force India sera l’une des seules équipes à ne pas régulièrement tomber sous le coup de pénalités relatives à des changements de pièces.

Esteban Ocon, Sahara Force India VJM10
  

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