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Bilan saison - Ericsson n'a pas convaincu

C’est un grand défi que relevait Marcus Ericsson lors de la saison 2014 de Formule 1

C’est un grand défi que relevait Marcus Ericsson lors de la saison 2014 de Formule 1. Après quatre saisons passées en GP2, lors desquelles il ne s’était imposé qu’à trois reprises, le débutant nordique abordait 2014 avec la claire étiquette de pilote payant et la volonté de convaincre. Le contexte n’était pas évident, puisqu’il était associé à un pilote réputé pour être rapide en la personne de Kamui Kobayashi, au volant d’une monoplace beaucoup moins véloce.

En effet, la comparaison avec Kobayashi est peu flatteuse. Le Suédois a souffert, notamment en qualifications, où il a encaissé un sévère 10-4 face à son coéquipier. Sur les douze premières séances qualificatives disputées par les deux pilotes, l’écart moyen était de 0,919 seconde, un gouffre à l’échelle de la Formule 1. En fin de saison, c’était mieux : sur les deux dernières séances disputées par les deux pilotes, Ericsson a pris l’avantage.

Il faut dire que les conditions n’étaient pas favorables à Kobayashi, que les nouveaux dirigeants tentaient de remplacer par tous les moyens ; il est donc difficile de savoir si ces résultats sont le signe de réel progrès de la part du Suédois. Le Grand Prix de Belgique s'est, en tout cas, avéré particulièrement embarrassant pour lui, puisqu'il s'est qualifié à une seconde de son coéquipier débutant d'un weekend, André Lotterer...

En course, ce ne fut pas mieux : Ericsson a constamment peiné à tenir le rythme de son coéquipier, à l’exception d’un Grand Prix de Japon où il s’est montré particulièrement rapide, sous la pluie. Il est vrai que c’est Ericsson qui a signé le meilleur résultat de l’équipe cette saison avec sa onzième place de Monaco. Mais dans le même temps, Jules Bianchi s’est classé neuvième et a marqué deux points d’une importance capitale pour Marussia, et le pilote Caterham aurait probablement fini derrière Kobayashi, si la monoplace de ce dernier n’avait pas été endommagée par Bianchi.

Ericsson s’est toutefois fait remarquer par sa fiabilité, puisqu’en-dehors d’une sortie de piste sous la pluie en Hongrie, il n’y a pas eu d’accident à déplorer en course… bien que les accrochages soient plus faciles à éviter en fond de peloton, il est vrai.

Le bilan est donc peu flatteur pour Ericsson, surtout quand on le compare aux autres débutants qu'étaient Kevin Magnussen et Daniil Kvyat. Ericsson n’a pas pour autant à s’inquiéter pour son avenir, puisque grâce à ses généreux mécènes, il disputera la saison 2015 chez Sauber. Associé au prometteur rookie qu’est Felipe Nasr, il ne devra pas flancher s’il veut être plus convaincant que lors de cette première campagne dans la catégorie reine du sport automobile.

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