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Analyse

Bilan saison - Magnussen étiqueté en bad boy

Troisième saison complète en Formule 1 et troisième équipe pour le Danois, qui a rejoint Haas F1 pour faire grimper les possibilités de marquer des points de l'écurie américaine : mission accomplie !

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17

Zak Mauger / Motorsport Images

Bilan F1 2017

Le bilan de la saison 2017 de Formule 1, pilote par pilote.

Kevin Magnussen a disputé en 2017 sa troisième saison complète en Formule 1 en quatre années, la troisième avec une écurie différente. Après ses débuts brillants dans la catégorie reine chez McLaren en 2014, qui s'étaient soldés par un podium dès le premier Grand Prix à Melbourne, le Danois a ensuite rencontré la déconvenue d'être mis sur la touche par l'écurie de Woking, avant de rejoindre le projet Renault l'an passé, puis de lier son avenir à celui de la jeune structure américaine Haas F1.

L'intersaison lui a valu des critiques parfois acerbes en provenance du Losange, le décrivant comme un pilote insuffisamment investi, voire même manquant de sérieux, et questionnant son éthique de travail. Des propos incompris par Günther Steiner, team principal de Haas, assurant quant à lui disposer d'un pilote au comportement totalement inverse à ce que voulaient laisser penser les on-dit.

Kevin Magnussen, Haas F1 Team

Après une première saison confiée à Romain Grosjean et Esteban Gutiérrez, Haas F1 a évincé le Mexicain au profit de Magnussen au nom de besoins précis et facilement identifiables : associer au pilote tricolore un binôme ne faisant plus de lui le seul pilier de l'écurie en piste, ne le laissant pas se reposer sur son statut de numéro un naturel, et en mesure de rapporter des points.

À ce titre, Kevin Magnussen a certainement fait le job. Cinq fois dans le top 10, il a engrangé 19 des 47 points du team. Un rapport intéressant quand on sait qu'il n'a pas toujours été épargné par un certain manque de réussite, ni par les ennuis mécaniques. Ce que Romain Grosjean a lui aussi vécu. Une septième place décrochée dans la course folle de Bakou, au mois de juin, reste le meilleur résultat de Magnussen en 2017. D'ailleurs, à l'exception du point arraché à Monaco, c'est à la huitième position qu'il a bouclé ses autres entrées dans le top 10, démontrant alors sa capacité à faire grimper le compteur. La mission est accomplie, car si Haas a stagné au huitième rang du championnat, son total d'unités est passé de 29 à 47 en un an.

Sparadrap ou passade ?

Plusieurs autres Grands Prix ont vu échouer Magnussen non loin des points, quand les faits de course ou les ennuis ne l'ont pas privé d'un week-end "normal". Les faits de course, il en a connus, provoqué parfois. Il n'aura échappé à personne que sa réputation s'est forgée au fil de la saison, jusqu'à devenir en fin de campagne un leitmotiv le plaçant au centre de plusieurs polémiques. Le point d'orgue aura sans doute été l'incident survenu avec Nico Hülkenberg à Budapest, où le pilote Renault avait été tassé par son prédécesseur, qui avait finalement hérité d'une pénalité. La suite s'était tenue hors piste mais micros ouverts, avec un échange savoureux entre les deux hommes… Quelques semaines plus tard, Fernando Alonso croisait le fer à son tour avec Magnussen, et renchérissait en donnant raison à Hülkenberg, qualifiant son adversaire d'"idiot".

La parenthèse des noms d'oiseaux mise à part, les feux de la rampe que la catégorie reine dirige facilement vers tel ou tel personnage de son Formula One Circus façonnent très rapidement des clichés qui ont la vie dure. Les commentaires et les actualités également, et voilà que Magnussen est devenu le bad boy de la saison 2017. Le principal intéressé assure n'en avoir rien à faire, laissant les multiples jugements sur son compte lui passer au-dessus, s'en remettant aux décisions des commissaires pour prouver si son pilotage était dangereux, et rappelant qu'il n'était prêt à faire "aucun effort pour me faire des amis".

Kevin Magnussen, Haas VF-17

Une approche d'autant plus assumée que, tout au long de l'année, elle a été défendue sans la moindre faille par l'écurie américaine. À plus d'une reprise, Günther Steiner est monté au créneau pour défendre son pilote avec aplomb et sans jamais se désolidariser une seule seconde. On est toutefois curieux de voir si cette réputation collera désormais à la peau de Magnussen tel le sparadrap du capitaine Haddock, ce qui pourrait alors nous valoir quelques joutes animées et jurons bien sentis en 2018 !

Sur le plan de la performance pure, difficile de juger le Danois en faisant basculer catégoriquement la balance dans le positif ou dans le négatif. Lui a répété plusieurs fois avoir trouvé une équipe où il se sentait enfin comme chez lui, et la réciproque semble vraie. Lorsque son matériel était au niveau, ou au moins fiable, il a rarement failli, si ce n'est jamais, et son intégration s'est faite sans ennui.

Pour la première fois de sa jeune carrière en Formule 1, Kevin Magnussen enchaînera en 2018 sur une deuxième saison consécutive au sein de la même équipe, avec en plus une stabilité réglementaire assurant davantage encore la continuité du travail. À 25 ans, le timing serait bon pour confirmer qu'il a toute sa place sur la grille.

Les chiffres de Haas F1 en 2017

Haas, le bilan

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