Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Analyse

Bilan saison - Gasly, l'éclectisme avec succès

Super Formula, Formule E, Formule 1... Sacré programme pour ce qui s'annonçait comme une saison d'attente !

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12

Photo de: Sutton Motorsport Images

Bilan F1 2017

Le bilan de la saison 2017 de Formule 1, pilote par pilote.

En 2016, Pierre Gasly avait fait le nécessaire pour obtenir un baquet en Formule 1, remportant le titre GP2 face à son coéquipier Antonio Giovinazzi. Mais le nécessaire n'avait pas suffi, Red Bull préférant laisser une dernière chance à Daniil Kvyat chez Toro Rosso à l'issue d'une campagne difficile pour le Russe.

À l'image de Stoffel Vandoorne un an auparavant, Gasly a dû prendre son mal en patience en s'exilant au Japon, dans le championnat relevé de Super Formula, dont la Dallara est plus rapide qu'une Formule 2.

La patience fut véritablement le maître mot. La communication entre Gasly et Team Mugen était compliquée, puisque seuls quatre membres de l'écurie maîtrisaient la langue de Shakespeare, dont un ingénieur qui jouait le rôle d'interprète entre son pilote et le reste de l'équipe technique.

Tout était nouveau, mais cela n'a pas empêché le Français de signer des chronos très compétitifs lors des essais de pré-saison avant de connaître deux premières courses plutôt difficiles, conclues hors des points. En revanche, les résultats se sont rapidement améliorés avec une septième place à Okayama et un top 5 à Fuji.

Pierre Gasly, Team Mugen

Intérim électrique à New York

Pendant ce temps, en Formule E, Renault e.dams se retrouvait en difficulté. L'ePrix de New York tombait en même temps que les 6 Heures du Nürburgring, et malgré tous ses efforts, l'écurie sarthoise n'est pas parvenue à convaincre Toyota de libérer Sébastien Buemi, candidat au titre en FE comme en WEC.

Renault e.dams a donc fait appel à Gasly, pilote DAMS lors de la saison 2015 de GP2, qui a fait ses débuts dans la discipline avec une préparation minimale : une séance sur le simulateur aux quartiers généraux de Ruaudin, et une arrivée à New York dans la nuit du vendredi au samedi, quelques heures avant les premiers essais libres, en ayant manqué le shakedown – il fallait donner le priorité au rôle sur le simulateur Red Bull en ce week-end de Grand Prix.

Gasly a certainement impressionné par sa faculté d'adaptation à cette monoplace au comportement singulier. Certes, il a commis une erreur en qualifications le samedi, mais s'est parfaitement rattrapé en course, remontant à la septième place. Le dimanche, il a confirmé sa remarquable compétitivité en signant le meilleur temps absolu du week-end lors des qualifications, même s'il ne s'est classé que quatrième en Super Pole.

En course, il a fait partie du quatuor qui s'est montré dominateur, luttant pour le podium avec acharnement face aux Mahindra, jusqu'à percuter le mur dans le tout dernier virage ! Quoi qu'il en soit, mission accomplie : en finissant quatrième, il privait Lucas Di Grassi de deux points précieux dans la lutte pour le titre, bien que le Brésilien l'ait quand même emporté face à Buemi.

Pierre Gasly, Renault e.Dams

À deux doigts du titre

Gasly a ensuite poursuivi son ascension en Super Formula avec deux victoires à Motegi et à Autopolis, puis une deuxième place à SUGO. À ce stade, il était remonté à la deuxième place du championnat – bien mieux placé que les autres concurrents motorisés par Honda – à un demi-point du leader Hiroaki Ishiura, à l'aube de la finale de Suzuka, où deux courses devaient avoir lieu.

Devaient, en effet, car c'était sans compter sur le typhon qui s'est abattu sur le sud-est du Japon ce week-end-là. Les qualifications ont été disputées sous de fortes pluies, et les deux courses annulées, au grand dam de Gasly, qui voyait là s'évaporer ses chances de titre.

Le Normand était d'autant plus frustré qu'il aurait dû disputer le Grand Prix des États-Unis ce même week-end. En effet, Red Bull a finalement donné sa chance à son protégé pour la fin de la saison 2017 de Formule 1, à partir de la Malaisie, chez Toro Rosso. Après avoir testé la RB13 en Hongrie, Gasly a donc pu participer aux cinq premières courses de sa carrière dans l'élite.

Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12, immobilisé en piste

Débuts studieux en F1

Les circonstances étaient toutefois difficiles. Pas d'expérience de la Toro Rosso STR12, des problèmes de fiabilité à répétition, 45 places de pénalité sur la grille...

C'est logiquement que Gasly a été dominé par l'expérimenté Carlos Sainz à Sepang et à Suzuka dans l'exercice des qualifications, les abandons de l'Ibère en course rendant toute comparaison impossible lorsque son coéquipier se classait 14e et 13e.

Le rapport de force avec Brendon Hartley sur les trois derniers Grands Prix n'est pas évident à analyser non plus, d'autant que Gasly n'a pas pu participer aux qualifications à Mexico, victime d'un problème moteur en EL3. Toujours est-il qu'il a poursuivi un apprentissage studieux, finissant l'intégralité des courses auxquelles il a participé sans avoir grand-chose à se reprocher, si ce n'est un tête-à-queue à Abu Dhabi.

Les performances n'étaient évidemment pas satisfaisantes, mais ce n'est pas ce qu'on attendait de lui dans ces conditions. La saison prochaine, en revanche, il faudra obtenir des résultats... si tant est que le moteur Honda le permet.

Les chiffres de Toro Rosso en 2017

Toro Rosso, le bilan

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Red Bull : "Verstappen a vraiment élevé son niveau"
Article suivant Marko : Red Bull "n'a pas pu guérir" Kvyat

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse