Bottas : La désillusion de Bakou va me rendre plus fort
Valtteri Bottas ne se laisse pas abattre après avoir perdu la victoire à quelques instants du drapeau à damier au Grand Prix d'Azerbaïdjan.
Photo de: Mercedes AMG
À Bakou, Valtteri Bottas était en tête de la course – certes avec la réussite d'une neutralisation opportune par le Safety Car – lorsqu'il a percuté un débris au 49e des 51 tours de course, ce qui a provoqué une crevaison terminale sur sa monoplace. La victoire lui échappait, ainsi que la première place au classement général.
Recevant ce week-end le Trophée Lorenzo Bandini, qui récompense tous les ans une performance mémorable de la saison précédente en sport auto, Bottas s'est toutefois montré optimiste et a déclaré son ambition de rebondir.
"Bien sûr, c'était décevant, mais il y a des déceptions dans la vie, surtout en sport auto", commente le pilote Mercedes. "J'ai toujours trouvé que la déception était la meilleure opportunité d'être plus fort si on la prenait de la bonne façon. Je prévois donc d'être encore plus fort le week-end prochain et le reste de l'année."
Alors que les quatre premiers Grands Prix de la saison ont été remportés par trois écuries et autant de pilotes, Bottas s'attend à ce que le moindre détail soit crucial dans la lutte pour la victoire, tout comme l'esprit d'équipe.
"C'est la F1. C'est compétitif, et quand la réglementation reste à peu près la même, ça se resserre toujours. Il y a trois grandes équipes désormais, entre lesquelles nous nous attendions à ce que ce soit serré."
"Ce qu'il faut faire, c'est continuer à analyser les détails, et apprendre même de petites choses, même un centième de seconde à la fois. Si nous trouvons ces centièmes régulièrement, dans tous les domaines – surtout nos faiblesses – alors nous irons loin."
"Si je dois dire une chose dont nous avons besoin pour atteindre le sommet, c'est le travail en équipe. Continuer de travailler en équipe, comme nous l'avons toujours fait, car ensemble, on fait tellement plus de choses que tout seul."
Bottas succède en tout cas à Michael Schumacher, Kimi Räikkönen et autres Fernando Alonso au palmarès du Trophée Lorenzo Bandini – du nom de ce pilote de Formule 1 italien, vainqueur du Grand Prix d'Autriche 1964 avec Ferrari et décédé en course à Monaco en 1967.
"Enfant, quand j'étais en karting et que je voyais les pilotes qui ont reçu ce trophée, je n'aurais jamais imaginé le recevoir à mon tour. Cela représente beaucoup à mes yeux. Je n'ai pas eu de trophée le week-end dernier, mais maintenant oui, et c'est beaucoup mieux. C'est un grand honneur", conclut le Finlandais.
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