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Briatore : Schumacher n'a jamais eu de contrat avec Jordan

Bien qu'il ait disputé son premier Grand Prix de F1 pour le compte de Jordan, Michael Schumacher n'avait aucun contrat avec l'équipe britannique pour la suite des événements, révèle Flavio Briatore.

Michael Schumacher, Jordan

Michael Schumacher, Jordan

Rainer W. Schlegelmilch

Flavio Briatore assure que lors des débuts de Michael Schumacher en Formule 1, effectués chez Jordan, l'Allemand n'avait pas de contrat pour la fin de saison avec le team britannique. Il a finalement disputé les dernières courses de l'année avec Benetton, puis est resté dans l'équipe jusqu'à fin 1995, remportant deux titres mondiaux au passage. Briatore révèle qu'il n'a jamais été question que l'Allemand reste chez Jordan lors des derniers Grands Prix de 1991.

"C'est n'importe quoi. Nous ne l'avons jamais pris à Jordan", se défend l'Italien dans le podcast Beyond The Grid. "Parce qu'il n'a jamais eu de contrat avec Jordan, à part pour une course. On se rappelle le problème de [Bertrand] Gachot [pilote Jordan en 1991, emprisonné pour avoir agressé un chauffeur de taxi avec du gaz lacrymogène, ndlr]. À l'époque, nous cherchions un jeune pilote car nous n'avions pas le budget pour payer [Ayrton] Senna, ni pour payer [Alain] Prost. Mon idée était très simple : trouver un très bon pilote – le futur Prost, le futur Senna, le futur Gerhard [Berger] – et le développer au sein de l'équipe. Nelson [Piquet] était en fin de carrière, [Roberto] Moreno n'était pas assez bon pour courir en Formule 1."

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"Jordan n'avait pas de contrat [à long terme] avec Michael Schumacher. Le contrat était très simple : une course, et Jordan attendait 300'000 ou 400'000 € de TicTac. Dans le contrat avec Michael, c'était 'soit tu trouves l'argent, soit notre contrat est nul'. J'ai donné l'argent à Willi Weber [manager de Schumacher, ndlr]. Je lui ai dit : 'Je te paye pour courir, je ne veux pas d'argent des sponsors. Les 400'000 €, je te les paye, et tu n'envoies pas l'argent à Eddie [Jordan]'. Ensuite, nous sommes partis à Monza, sans contrat. Nous n'avons eu aucun contact avec [Jordan]. Eddie criait 'j'ai un contrat', mais il n'en avait pas."

Mais pour faire débuter Schumacher dès Monza au volant de la B191, Briatore devait régler un problème, qui était celui de libérer le baquet alors occupé par Roberto Moreno : "Je n'avais qu'un problème, c'était Moreno. J'ai parlé à Moreno cette semaine-là, je lui ai dit : 'Ce sont tes deux dernières courses. L'an prochain, tu ne courras plus pour nous. Je te paierai ton salaire jusqu'au bout. Je te donnerai un bonus si tu arrêtes maintenant.' Nous étions à l'aéroport de Nice et il m'a dit qu'il fallait qu'il en discute avec sa femme. Puis il m'a appelé pour me dire non."

Michael Schumacher, Benetton

"Le contrat entre Moreno et nous n'était pas vraiment un bon contrat, il n'était pas bien écrit. Parce que c'était le premier contrat, j'y ai fait beaucoup d'erreurs. L'avocat de l'équipe m'a dit qu'il fallait le refaire, car la différence entre le châssis et la voiture n'était pas claire. Nous avions écrit châssis dans le contrat. À Monza, j'ai dit au juge que l'on parlait du châssis dans le contrat, jamais de la voiture. Quand Moreno a commencé à comprendre, nous avons trouvé un accord, et Michael a pris le volant."

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Enfin, l'ancien directeur d'équipe révèle également avoir discuté avec Ayrton Senna à l'époque où celui-ci voulait quitter McLaren. Briatore a invité le Brésilien chez lui pour essayer de l'engager aux côtés de Schumacher en 1994, mais a rapidement compris que les salaires offerts par McLaren et Williams étaient impossibles à suivre pour Benetton. Quelques semaines plus tard, Senna décida de rejoindre Williams.

"Je me rappelle une fois où Senna est venu chez moi à Londres, à l'époque où il se disputait avec Ron Dennis, en 1993. Nous avons bu un verre de vin, mangé du salami, et il m'a dit : 'Flavio, je gagne un million par course. Est-ce possible que je coure pour toi ? Que me proposes-tu ?' J'ai répondu : 'Bien sûr, je t'offre du salami et du fromage, j'espère que c'est meilleur que chez McLaren. Mais après, ce que je te propose, c'est de te payer un million [pour l'année]'. Sa réaction : 'D'abord, il m'en faut davantage. Ensuite, ton équipe n'est pas ma priorité'. Mais quand j'ai mis Schumacher dans la voiture, il a défendu Moreno – pas Piquet, avec qui il ne s'entendait pas."

Avec Benjamin Vinel

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