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Accord entre la FIA et Renault pour différer l'arrivée de Budkowski

La FIA et Renault ont trouvé un accord pour que l'ancien directeur du département technique F1, Marcin Budkowski, rejoigne le constructeur français seulement en avril.

Marcin Budkowski, directeur technique de la FIA pour le Championnat du monde de F1

Sutton Motorsport Images

Renault a déclenché une polémique il y a plusieurs semaines en annonçant le recrutement de Marcin Budkowski pour devenir son nouveau directeur exécutif. Les équipes concurrentes n'ont pas caché leur colère face à ce débauchage du directeur technique du département F1 de la FIA, qui de par son rôle était proche du secret technique des écuries pour valider ou non les concepts par rapport à la réglementation.

Au-delà de son recrutement, c'est la période d'inactivité forcée qui a fait l'objet de violentes critiques, celle-ci étant considérée comme beaucoup trop courte pour ne pas craindre une fuite de certains secrets technologiques vers Enstone. Dès le début du mois d'octobre, Renault avait indiqué, dans un souci d'apaisement, être prêt à différer l'arrivée du gros poisson à peine pêché ! C'est désormais chose faite, comme l'a confirmé Cyril Abiteboul à Motorsport.com.

"Je confirmerai exactement ce qui se passe, et il sera à Enstone le 1er avril [2018]", a révélé le directeur général de Renault Sport F1. Le nouveau directeur exécutif de l'écurie tricolore prendra donc ses fonctions après le premier Grand Prix de la saison, programmé fin mars en Australie.

Quelle solution pour l'avenir ?

L'affaire faisant jurisprudence, les équipes ont pressé la FIA de mettre en place des règles plus strictes au sujet de la période d'inactivité forcée de son personnel, en cas de recrutement. Néanmoins, la FIA doit respecter la loi suisse, qui limite ce type de processus à trois mois maximum. Pour Jean Todt, président de la Fédération Internationale, la meilleure solution serait plutôt que les équipes trouvent un accord entre elles pour éviter un nouveau cas de ce type.

"Les équipes étaient contrariées ? La FIA était contrariée !" rétorque le président de la FIA. "Je dirais que, lorsque l'on a des ingénieurs talentueux qui partent, on n'est jamais content. Ces gens sont sous contrat en Suisse, et nous avons des restrictions. Il y avait donc trois mois de période d'inactivité forcée. Nous avons finalement trouvé un accord avec Renault pour qu'il ne commence que le premier avril, ce qui correspond à six mois. C'est comme ça."

"Si les équipes ne sont pas contentes d'une manière générale, il est facile pour elles de mettre en place un gentlemen's agreement, et de se mettre d'accord pour ne pas recruter des employés ou ingénieurs de la FIA sans respecter une période d'inactivité d'au moins un an. Elles devraient toutes être d'accord là-dessus. De notre côté, nous essaierons de mettre en place le contrat le plus solide possible pour nous protéger et les protéger, mais il y a peu de choses que l'on puisse faire."

Propos recueillis par Jonathan Noble

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