Button a tout donné physiquement pour les premiers points de McLaren

En réalisant une course exemplaire à Monaco, où la malchance mécanique l'a enfin épargné cette saison, Jenson Button a ouvert le compteur de McLaren-Honda cette saison.

Parti 10^e sur la grille de départ, le Champion du Monde 2009 a profité des déboires de Pastor Maldonado puis Max Verstappen pour grimper au 8^e rang et ne plus jamais le lâcher. Pour son équipe, c'est un nouveau pas en avant, même si Fernando Alonso a été une nouvelle fois touché par le manque de fiabilité de la MP4-30.

"C'était une journée positive pour nous", a résumé Button en quittant Monaco. "Nous espérions marquer un point et nous en avons inscrits quatre. Je ne m'attendais certainement pas à terminer huitième."

Photos : Le GP de Monaco en images

"Au départ, j'ai perdu une position par rapport à Nico [Hülkenberg], mais je suis revenu à sa hauteur dans le virage 3 dans le premier tour, c'était amusant. Une fois que j'ai pu doubler Pastor [Maldonado], ma course était finalement comme un enchaînement de tours de qualifications : c'était à fond."

"C'était difficile, c'était même très physique en fait, mais j'ai vraiment pris du plaisir. Je suis vraiment heureux pour l'équipe ; nous avons travaillé dur pour atteindre cette position et ils le méritent. Nous avons du travail à faire mais c'est une étape immense pour nous."

Quatre points pour une nouvelle étape franchie

McLaren pointe toujours au 9^e rang du Championnat Constructeurs malgré l'ouverture de son compteur, et sait que le circuit monégasque reste à part au calendrier. Le travail doit ainsi se poursuivre avec beaucoup d'investissement pour la suite de la saison.

"Depuis le début de la saison nous avons été constants dans notre message : nous travaillons tous extrêmement dur, et le résultat de ce travail difficile est déjà une progression", a souligné Eric Boullier, Directeur Sportif de l'écurie de Woking.

"Oui c'est encourageant, mais nos ambitions sont bien plus élevées que la huitième place. Et nous y arriverons, croyez-moi."