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Button a refusé un volant Toro Rosso pour rouler avec Brawn GP

Jenson Button avoue avoir considéré un volant Toro Rosso avant de s’engager avec Brawn GP en 2009, alors que la survie de l’ex-équipe Honda posait question.

Jenson Button, Brawn GP fête son titre

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Jenson Button et Ross Brawn, Brawn GP
Jenson Button et Ross Brawn, Brawn GP
Le départ
Jenson Button, Brawn GP et son père John Button
Jenson Button, Brawn GP BGP001 fête son titre
Jenson Button, Brawn GP est félicité par Lewis Hamilton, McLaren
Jenson Button, Brawn GP, fête son titre
Jenson Button, Brawn GP, fête son titre avec Brawn GP
Jenson Button, McLaren, Stoffel Vandoorne, McLaren
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, parle à Jenson Button après avoir décroché la pole position

Dans son autobiographie Life to the Limit, Jenson Button révèle que le départ de Honda de la F1 et l’abandon de l’équipe dans laquelle il occupait un rôle pivot depuis six ans (successivement sous les noms BAR puis Honda) lui avait fait considérer un volant Toro Rosso pour la saison 2009.

"L’une des options était de piloter pour Toro Rosso, l’équipe junior de Red Bull", écrit-il ainsi. "Je les adorais. Ils avaient et ont encore un super esprit et une belle attitude, mais je savais que je ne m’approcherais jamais du podium dans leur auto. De plus, ils voulaient que j’amène de l’argent sous forme de sponsoring pour les aider à financer l’équipe, ce qui était particulièrement inattractif."

Button finit par consentir à une énorme réduction de salaire pour rester avec Ross Brawn, devenu propriétaire des actifs de l’équipe Honda, et connaitre une folle campagne sportive et humaine à l’issue de laquelle il revint coiffé de la couronne de Champion du monde de F1, et grand acteur du succès de l’équipe au tableau des constructeurs.

Le tour de la question en F1

Button a déjà récemment admis avoir selon lui réalisé la saison de trop avec McLaren Honda en 2016. Appelé en remplacement de Fernando Alonso cette année sur le GP de Monaco tandis que l’Espagnol vivait la grande aventure d’une première participation aux 500 Miles d’Indianapolis, le Britannique a apprécié l’expérience de pilotage à bord d’une F1 nouvelle génération, mais reste à l’aise avec sa décision de demeurer éloigné de la discipline l’an prochain.

"Est-ce que ça me manque ? Question difficile, mais la réponse est non. Je me suis qualifié neuvième [à Monaco], ce dont j’étais assez heureux, mais en course, ce fut un abandon. Je ne suis pas ressorti de l’expérience en sentant que je désirais revenir et me prouver des choses".

Le Champion du Monde 2009 a pourtant bel et bien reçu des offres pour piloter en F1, sans y donner suite.

"On m’a offert des volants en F1 mais je ne suis pas intéressé, même si je ferai de la course dans le futur. Maintenant que je ne suis plus contractuellement tenu [par McLaren, avec qui il était sous contrat de réserve en 2017, ndlr], je suis libre de piloter dans d’autres catégories. J’ai apprécié l’expérience du rallycross et ai trempé un doigt de pied dans le Super GT et j’adorerais disputer Le Mans à un moment. Il n’y a pas que la F1 ; pas sans Papa [son père John, décédé en 2014, ndlr]."

Button a par ailleurs détaillé auprès de la BBC certaines des choses qui ont perdu de leur sel selon lui dans la F1 contemporaine, après avoir connu la grande ère d’autres motorisations et de pneus slicks sans dispositifs visant à artificiellement ralentir les autos ou favoriser les dépassements.

"Du point de vue du pilote, j’essaierais probablement de me débarrasser du DRS", déclare-t-il ainsi, interrogé sur ce qu’il modifierait en écrivant les règles du sport. "Comme personne n’est excité par ce genre de dépassement, autant s’en débarrasser, et trouver d’autres moyens de rendre les dépassements un peu plus simples tout en se battant comme il faut pour sa position et être fier d’une manœuvre de dépassement."

"Mais le plus grand [changement] est probablement la sonorité. Avec les V6 1,6L, ce n’est pas un super son. Je suis clairement un vieux pilote quand je dis ‘je me souviens du bon vieux temps des V10 et V8, mais c’était le bon temps de monter à 21'000 tours minute ! Le monde a changé, et bien entendu, ils essaient de le rendre plus vert, d’utiliser la puissance électrique et hybride. Mais les vrais racers disent V10 sans détour !"

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